SANS NOUVELLES DE DIEU

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Réalisé par l’Espagnol Agustin Diaz Yanes, auteur par ailleurs et entre autres, du film Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes, Sans nouvelles de Dieu aborde la question du paradis et de l’enfer sous la forme d’une comédie fantastique aux allures de thriller. Côté paradis, c’est plutôt la déprime avec un nombre sans cesse décroissant d’âmes admises à l’examen d’entrée, alors qu’en enfer on affiche complet, voire on refuse du monde. C’est alors que les gardiens du paradis décident d’envoyer sur terre l’un de leurs agents les plus efficaces, Lola, ici interprétée par Victoria Abril, remarquée dans Talons aiguilles de Pedro Almodovar, dans le but de remettre dans le droit chemin un boxeur au passé turbulent. Mais c’est compter sans les services de renseignement de l’enfer qui dépêchent à leur tour et sans tarder, un agent nommé Carmen, alias Penelope Cruz, vue dans Gothika de Mathieu Kassovitz, et qui va s’évertuer si l’on peut dire, à débaucher de plus belle le sportif.
Agustin Diaz Yanes a confié le rôle du boxeur tiraillé entre le vice et la vertu, à l’acteur mexicain Demian Bichir, l’interprète du personnage de Fidel Castro dans les deux parties du film Che de Steven Soderbergh.
Le thème de la femme ange ou démon tant de fois exploité au cinéma, souvenez-vous des deux films avec Marlene Dietrich, Ange d’Ernst Lubitsch, et La femme et le pantin dont le titre original est The devil is a woman soit Le diable est une femme de Josef Von Sternberg, ce thème donc, puise ici son originalité dans le fait que l’action se déroule réellement dans les milieux du paradis et de l’enfer et que Lola et Carmen sont tout simplement motivées par de vraies pulsions angéliques ou démoniaques en fonction de leur nature respective profonde.

Alors Lola ou Carmen ? Victoria ou Penelope ? Quel choix fera le boxeur ? Les paris sont ouverts.   

 
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Vous l’aurez remarqué, outre Victoria Abril et Penelope Cruz, Sans nouvelles de Dieu bénéficie d’une distribution particulièrement riche en vedettes internationales établies ou en devenir, avec la présence de Javier Bardem dans le rôle de Tony Graco et de celui de Penelope Cruz donc. Bardem à qui Woody Allen confia le rôle masculin principal dans son film Vicky Cristina Barcelona. Et puis Fanny Ardant, égérie en son temps de François Truffaut, qui joue Marina D’Angelo, la représentante de Dieu. Il y a également Gael Garcia Bernal, le Che Guevara du film de Walter Salles Carnets de voyage, et qui interprète ici le rôle de Davenport, dirigeant des enfers. Elena Anaya, Pili dans le film, qui plus tard enrichira la liste des muses de Pedro Almodovar rejoignant en cela ses deux camarades et compatriotes Victoria Abril et Penelope Cruz. Luis Tosar qui gagnera ses galons de vedette grâce à son personnage de taulard redoutable dans le film de Daniel Monzon Cellule 211 et qui jourée dans e ici l’officier de police. Mais aussi Elsa Pataky, l’ex-compagne de Michael Youn, vue dans Fast and furious 5 après s’être illustquelques seconds rôles dont ici celui de la serveuse.

Si le personnage d’Eduardo a réussi à attirer votre attention d’une manière ou d’une autre, alors sachez que son interprète,  l’acteur Bruno Bichir, n’est autre que le frère cadet de Demian Bichir, le Many Chaves du film, et que l’homme cultive la comparaison constante avec son frère aîné, tentant à tous les coups de le surpasser même au travers de personnages secondaires dans des films où Demian tient le rôle principal comme c’est le cas dans Sans nouvelles de Dieu. L’affaire est tellement connue au Mexique que la chaîne de télévision MTV créa dans le cadre des récompenses qu’elle décerne sous l’appellation MTV Awards Mexico, un prix intitulé Mejor Bichir en una pelicula soit Meilleur Bichir dans un film. Et l’heureux gagnant en est généralement Demian. Mais Bruno ne baisse pour autant pas les bras, continuant de jouer dans les mêmes films que son frère, mais menant par ailleurs une carrière indépendante d’acteur et de réalisateur.

Quelques mots à propos du réalisateur Agustin Diaz Yanes, pour vous dire qu’il a également signé le scénario de Sans nouvelles de Dieu et qu’il a commencé sa carrière au cinéma en tant que scénariste cédant par la suite au désir de porter lui-même ses œuvres à l’écran.

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