SECONDS : L'OPÉRATION DIABOLIQUE en VOD
- De
- 1967
- 103 mn
Arthur Hamilton, homme d'affaires d’âge mûr, reçoit un coup de téléphone d’un ami qu’il croyait mort. Celui-ci lui apprend l’existence d’une entreprise qui offre une nouvelle vie à ses clients. Grâce à une opération chirurgicale, Arthur rajeunit et change de visage.
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
Un banquier d'âge mûr, marié et menant une existence des plus banales, reçoit un jour un coup de téléphone de la part d'un ami qu'il croyait mort depuis longtemps. Ce dernier finit par le convaincre qu'il ne s'agit nullement d'un canular et lui fixe un rendez-vous le lendemain. Mais à l'heure et au lieu donnés, c'est une autre personne qui se présente et conduit ledit banquier vers un bâtiment où on lui offre la possibilité de changer de vie contre une somme s'élevant à trente mille dollars. Une nouvelle identité, une nouvelle tête, un nouvel emploi, bref un nouveau départ vers le bonheur cette fois. L'homme se laisse convaincre pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire.
Seconds: L'Opération diabolique est un film atypique sorti une première fois en 1966, puis en version restaurée en 2014. Il est réalisé par John Frankenheimer, celui-là même à qui on doit Le Train, Sept jours en mai, Un crime dans la tête ou encore Le Prisonnier d'Alcatraz. Atypique donc parce que truffé de scènes psychédéliques délirantes avant l'heure et dont Terry Gilliam s'est visiblement fortement inspiré pour son Las Vegas Parano à la fin des années 90. Tournées en noir et blanc, les scènes en question, fortes et brutales, sont l'œuvre du chef opérateur James Wong Howe, indubitablement l'un des meilleurs de sa génération.
Seconds: L'Opération diabolique est principalement interprété par Rock Hudson, très loin ici du registre des comédies romantiques qui ont façonné sa réputation. Il y est entouré de Salome Jens, John Randolph, Will Geer et quelques autres noms qui bien que peu connus du grand public n'en tiennent pas moins la dragée haute au héros de cette opération dont le terme diabolique n'en est que la moindre des qualifications.
Dans le même genre vous pouvez trouver LES PASSAGERS DE LA NUIT (Parce qu'il y est aussi question de chirurgie esthétique : Bogart joue un prisonnier en fuite qui change de visage pour échapper à la police.) ou encore LE LOCATAIRE (Parce que qui mieux que Roman Polanski pour filmer le malaise, le trouble de l'identité et le doute sur la réalité du monde qui nous entoure ?).