SEX BOAT

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Vous vous souvenez tous de la série télévisée américaine La croisière s’amuse, créée en 1977. Sur un paquebot de luxe dirigé par un sympathique équipage, il n’était question que d’amour. Son titre original était The Love Boat et restait toujours dans les limites de la décence. On s’y embrassait pudiquement, les portes des cabines se refermaient discrètement sans même faire retentir le moindre râle. Sexboat, tournée en 1980 réserve évidemment des séquences beaucoup plus explicites.

En plus de ce détournement porno, cette parodie reprend aussi l’idée efficace du travestissement de Certains l’aiment chaud de Billy Wilder. Comme Tony Curtis et Jack Lemmon, les deux hardeurs Robert Lyon et Randy West s’introduisent clandestinement, grossièrement déguisés en femmes, dans une croisière uniquement réservée au beau sexe. Même l’équipage est féminin. Ils n’auront aucun mal à profiter des quiproquos et à révéler leur qualité de mâles.

Le scénario offre encore une surprise de taille : l’abordage du navire par des pirates d’opérettes. Ce renfort de casting masculin, dont l’objectif était de kidnapper une riche héritière, justifie une belle partouze et fait dériver l’embarcation vers un délire burlesque.

 
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Cette joyeuse comédie est peut-être l’une des meilleures produites, écrites et tournées par David I. Frazer et Svetlana, mari et femme dans le civil. Ce couple se spécialisa au cours des années 80 dans les comédies pornos riches en action et dotées d’une importante distribution féminine et dirigèrent des stars comme Traci Lords dans Breaking It et Ginger Lynn dans Panty Raid.

Parmi toutes les jolies filles sélectionnées pour cette croisière, nous découvrons dans son tout premier rôle, en tailleur rouge au cours de l’assaut des pirates, Little Oral Annie, ainsi surnommée pour ses gorges profondes. Elle fut par exemple une très méritante partenaire de l’éléphantesque John Holmes. Ses exploits gloutons restent à ce jour parmi les plus impressionnants du cinéma porno. Certains fans incrédules affirmèrent même qu’elle ingurgitait tout le contenu d’un tube de vaseline pour faciliter ses performances.

Par la suite, elle se spécialisa dans le SM, alternant les rôles de dominatrices et de soumises, privilégiant les vidéos de fessées, de flagellation et de combats féminins. Sa poitrine généreuse fut aussi le centre d’attention de nombreux films de bondage. Cette même année 1980, elle participa encore à une autre parodie de Svetlana, Ultraflesh, avec Seka en reine extra-terrestre. Dernier détail : Sexboat sortit sur les écrans français sous le titre d’Instruments du plaisir.