SEX GAMES

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En sortant avec son aimé d’une boîte de nuit parisienne un peu chaude et un peu chic, la belle Mia Malkova commence à avoir des doutes sur sa vie intime. Et si son mari finissait par se lasser de la sexualité de son couple ?  Après avoir fait l’amour avec lui, mignonne Mia – via une amie nymphomane - fait appel à une agence spécialisée dans les jeux de rôles pervers. Le but étant de remettre au gout du jour les fantasmes sexuels au sein d’un couple. Et voilà que miss Mia est entrainée en compagnie de son homme dans une suite de mystérieuses aventures, mi galantes, mi coquines qui les mènent de Paris à Venise.

Porté par le jeu à la fois innocent et torride de Mia Malkova, hardeuse californienne qui office dans le X depuis 2012, Sex Games ressemble à s’y méprendre à une version hard de Eyes Wide Shut, le dernier film de Kubrick ou le duo Tom Cruise/Nicole Kidman résolvait aussi leurs interrogations sexuelles en participant à une orgie masquée. Presque la même que l’on retrouve d’ailleurs dans la dernière demi-heure de Sex Games.

Et si ce porno est le plus cher produit par Marc Dorcel en 2018, celà est dû à son casting de luxe. Car outre Mia Malkova, on y retrouve aussi l’indispensable Anna Polina qui nous offre une belle et presque romantique séquence lesbienne ainsi que Cléa Gaultier, nouvelle égérie sexy des productions Dorcel qui a signé avec la célèbre boite pour deux ans d’exclusivité en été 2018.   

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEXE À BUDAPEST (Les dessous cul de Budapest vus par Pierre B.Reinhard, stakhanoviste du porno français depuis les années 70.) ou encore EYES WIDE SHUT (Le dernier film de Stanley Kubrick sur les vicissitudes d'un couple confronté à leurs pulsions sexuelles.).

Derrière la caméra de Sex Games, on retrouve Hervé Bodilis, réalisateur consciencieux du X français contemporain, réputé pour ses images léchées, comme on peut s’en rendre compte tout du long de son Sex Games. Après avoir été photographe en agence de presse, puis photographe spécialisé dans l’érotisme dès le milieu des années 80, Bodilis bifurque, dans les années 90, vers une carrière de réalisateur porno sous l’influence de la société Hustler qui avait repéré ses dons de photographe de charme.

Dès le début de ce millénaire, il est le premier réalisateur français spécialisé dans le X à signer un contrat d’exclusivité avec les productions Marc Dorcel pour lequel il travaille encore aujourd’hui. Bodilis a ainsi obtenu plusieurs récompenses dans les festivals X tout long de sa carrière. Dont celui de la meilleure série européenne à Pragues et à Bruxelles en 2005 pour Pornochic, le “X Award” de la meilleure série européenne pour Russian Institute à Bruxelles en 2008 et le trophée du meilleur réalisateur européen aux Vénus de Berlin en 2007.

Prenant son métier très à cœur il explique dans une interview accordée au site “Réalité-Virtuelle.com” : Chez Dorcel, nous ne faisons pas de gonzo qui est un rapport sexuel simplifié qui commence rapidement. Nous préférons raconter des histoires avec des personnages, des préliminaires, des interdits, qu’on ne peut pas montrer dans un gonzo. Exactement à ce quoi ressemble Sex Games qui représente à la fois le look Dorcel et le style Bodilis. A savoir du hard chic presque grand public. J’ai dit presque hein !