Après avoir volé à Helena des documents compromettants pour la faire chanter, Fred est poursuivi par quatre gorilles en costume au volant d’une Mercédès. Après un accrochage, Fred trouve refuge dans le métro, où il sympathise avec les marginaux de tous poils qui y ont élu domicile. Bien que toujours poursuivi, Fred trouve le moyen de flirter avec Helena, de percer un coffre-fort...

En 1985, deux ans après Le denier combat, Luc Besson réalise son second long-métrage Subway. Le jeune réalisateur a seulement 25 ans, mais il a déjà compris certaines possibilités du cinéma qu’il utilise avec beaucoup plus d’imagination que beaucoup de ses aînés, surtout en France.
Avec Subway, dont il a coécrit les dialogues et le scénario, il affirme ses bonnes intentions d’une façon très personnelle, où l’univers souterrain du métro parisien sert de terrain de jeux pour les opposants de l’ordre établi. Cette rhétorique peut paraître un peu naïve, surtout avec le recul du temps, mais elle est compensée par une virtuosité technique encore intéressante aujourd’hui.
Besson y affirme son style à venir, à base de mouvements de caméra vertigineux, amplifiés par un montage inventif. Et son obsession du cadrage centré sur le point de fuite témoigne d’une véritable pensée sur le cinéma, considéré comme un moyen délibéré d’échapper à la réalité.
Réalisé par
Avec
Christophe Lambert
Un suspense presque intégralement situé dans l'univers souterrain du métro
Luc Besson
un film qui a contribué à résumer le style visuel des années 80
