SUPERMAN 3

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Superman, c’est peut-être le premier superhéros de l’histoire du cinéma. Et si la création proprement dite du personnage de BD date de 1938, il a fallu attendre 1948 pour que naisse la première adaptation sur grand écran, à travers un feuilleton tourné pour le cinéma qui ne restera pas dans les mémoires. Ce n’est que trente ans plus tard, en 1978, que le superhéros prend son véritable envol cinématographique avec le film réalisé par Richard Donner avec  Christopher Reeve dans le rôle-titre.

Un succès planétaire accueillit ce premier volet des aventures du journaliste Clark Kent. Il appartint alors à Richard Lester de tourner Superman 2 en 1980 et de récidiver trois ans plus tard avec ce Superman 3 qui met face à face Christopher Reeve et Richard Pryor dans le rôle d’un informaticien surdoué, Gus Gorman, lequel,  au service du maléfique patron Ross Webster, s’ingénie à dominer l’économie mondiale tout en réduisant Superman à l’impuissance.  Sur les affiches du film, on peut ainsi lire, je cite : « Si le plus puissant  ordinateur du monde peut contrôler Superman, chacun de nous est menacé… »

Cultivant l’ironie et la distance, Richard Lester, comme à son habitude, place le générique de début de son film dans le ton de la comédie et de la parodie. Le loufoque et le burlesque prennent le pas sur une vision trop sage du personnage central. Ces orientations iconoclastes étaient d’ailleurs déjà présentes dans le film précédent des aventures de Superman. Le recours à l’acteur comique Richard Pryor accentue évidemment le second degré d’un scénario aux multiples rebondissements comme il se doit.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BATMAN (Les deux superhéros appartiennent à la même mythologie américaine venue de la bande dessinée, les fameux "comics".) ou encore SUPERMAN 2 (Egalement réalisé par Richard Lester, le second volet des aventures de Superman avec Christopher Reeve cultive le même humour critique à l'égard du personnage principal).

Ainsi donc Superman peut-il être une crapule mal rasée dès lors que ses ennemis prêts à tout parviennent à changer temporairement sa nature. Le message est clair à travers ce nouvel épisode, le superhéros n’est pas invincible et son statut peut toujours être remis en cause et bousculé par plus puissant que lui. Par ailleurs, la parodie est inévitable dès lors que le personnage devient une sorte d’icône. De Tarzan à Batman, tous connaissent à un moment ou un autre la descente sinon aux enfers du moins vers une fragilisation de leur héroïsme.

C’est en 1987 qu’a été tourné le quatrième et dernier volet des adaptations cinématographiques de Superman avec Christopher Reeve dans le rôle-titre. Ce n’est plus Richard Lester mais Sidney J. Furie qui est cette fois aux commandes du film dans lequel le redoutable Lex Luthor décide de créer « L’homme nucléaire », un homme fait dans une matière que Superman lui-même ne peut combattre. Contrairement aux épisodes précédents, l’acteur Christopher Reeve s’est  impliqué et dans l’écriture du film (on lui doit ainsi la trame de l’histoire principale de cet épisode) et dans la réalisation (il a dirigé lui-même la seconde équipe de tournage).

Après la mort de Christopher Reeve en 2004, il faudra attendre 2006 pour que Superman soit de nouveau incarné au cinéma, cette fois par l’acteur Brandon Routh, Kevin Spacey jouant le rôle de Lex Luthor. Mis en scène par Bryan Singer, réalisateur notamment de X-Men, ce nouvel épisode reprend les caractéristiques classiques du personnage. Man of Steel, le film suivant, en revanche, réalisé en 2013 par Zack Snyder, avec Henry Cavill dans le rôle-titre, s’aventure sur des territoires inexploités jusque-là. Le scénario s’intéresse en effet aux origines du Superhéros et se paye même le luxe de modifier quelque peu le costume habituel de Superman en supprimant son célèbre slip écarlate. Tout change…

Voici le genre de film moyen qu'on aime quand même. En effet, la saga Superman depuis le premier opus n'est constituée que de comédies fantastiques assez familiales et vieux jeu quoique sincèrement sympathique. Pour le premier opus sans Gene Hackman, Terrence Stamp, Ned Beatty ...

Un film qui rappele de bons souvenirs. Le passage avec Superman qui devient mauvais est excellent, l'acteur joue à la perfection le changement de personnalité. La fin avec ce super ordinateur est un peu ridicule certes, mais bon. Cela reste un film qui a profondément marqué ...

Superman III figure parmi mes préférés des films sur Superman. En fait, c'est mon préféré parmi les 4 films officiels mettant en vedette Christopher Reeve (j'exclue Superman 2: La version de Richard Donner). Ce film est davantage centré sur la comédie. Parfois c'est lourd, ...