TAKEN 2

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La vie de famille de Bryan Mills n'est décidément pas simple. Dans Taken, cet ancien agent de la C.I.A reprenait malgré lui du service pour aller délivrer sa fille kidnappée, quatre ans plus tard, dans la suite, il repart à son secours, devant aussi sortir du pétrin sa femme, elle aussi séquestrée. 

En 2008, Taken avait pris de court tout le monde en devenant un succès mondial, appuyant l'image de Luc Besson en tant que producteur de films d'action tout en propulsant Liam Neeson en inattendu émule de Chuck Norris ou Jean-Claude Van Damme. 

Taken 2 ne reprend pour autant pas tout à fait la même formule : en troquant Pierre Morel, réalisateur du premier film pour Olivier Megaton, le cahier des charges tient en un objectif, être encore plus spectaculaire en termes de cascades et poursuites. Mais aussi de densifier le motif de la vengeance quand le méchant de service n'est autre que le père du mafieux albanais que tuait Mills dans Taken. La loi du talion reste donc de rigueur, mais avec un peu plus de nuances autour de son absurdité et des spirales sans fin qu'elle entraîne.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BLOOD FATHER (Comme Liam Neeson dans les Taken, Mel Gibson joue ici un père prêt à tout pour protéger sa fille tombée dans une sale affaire.) ou encore JOHN WICK (Une autre histoire de vengeance personnelle, cette fois-ci pour un ancien tueur professionnel.).

En dépit du très florissant box-office mondial de Taken, il aura donc fallu quatre ans avant que Bryan Mills réapparaisse à l'écran. Un parcours inhabituel dû à un parcours singulier. Si Taken, de par son casting et sa langue anglaise avait été perçu comme un film américain en France, il aura patienté un an avant de sortir en salles aux USA misant sur bien autre chose que le public du film d'action. La crise des subprimes ayant fragilisés énormément de familles, Bryan Mills est passé aux yeux du public, d'abord comme un père prêt à tout pour protéger sa fille que comme une machine à tuer. 

Premier surpris de la carrière de Taken, alors qu'il pensait même que le film finirait directement sur le marché vidéo, Liam Neeson n'a pourtant pas signé immédiatement pour sa suite. De même qu'il n'avait pas été le premier choix de Luc Besson pour créer le rôle de Mills – c'est Jeff Bridges qui avait été approché avant de renoncer- il a failli être remplacé par Mickey Rourke, avant d'accepter de retrouver le personnage devenu l'un des plus populaires de sa carrière. 

Il n'est pas impossible que le retour de Neeson soit aussi dû aux variations apportées par Besson et Robert Mark Kamen, co-scénaristes à Taken 2 pour qu'il ne soit pas qu'une redite du premier. D'où l'idée de fragiliser Mills en le plaçant plus en position d'échec ou en inversant sa position, quand sa fille vient cette fois-ci le sauver. Taken 2 a en revanche conservé le principe de ne pas s'enraciner sur un sol américain. Après Paris dans le premier film, la production s'est installée à Istanbul, sur proposition de Mégaton  qui y avait déjà réalisé les scènes d'action d'Hitman. Et peut-être être déclencheur d'un mouvement de fond, quand quelques mois plus tard, les équipes de blockbusters d'action, entre autres Skyfall, y poseraient leurs caméras.

Cette suite,cohérente avec le premier volet de la franchise, permet aussi de redistribuer les rôles lors de l'enlèvement. Ce n'est pas super bien ficelé mais ce cinéma efficace fonctionne et tient le spectateur en haleine tout en le divertissant. Après Die Hard, le Transporteur, ...

Une suite assez correct du premier TAKEN qui avait propulsé Liam Neeson comme star du cinéma d'action. Cette suite est malgré tout moins bonne. Le scénario du film n'est qu'une copie de la formule du premier film, dans le premier, Liam devait sauver sa fille, ici, il se fait ...

M’en fous j’ai bien aimé ! Ni plus ni moins qu’un copié/collé du un (si, y’a l’effet de découverte en moins quand même). La machine de guerre est repartie, cette fois contre toute une armée, rapide et efficace. Fallait pas l’emmerder une deuxième fois ! Même ...