THE ARRIVAL

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On pense beaucoup à la série télé culte Les Envahisseurs à la vision de The Arrival, série B de science-fiction tournée par David Twohy, plus connu à Hollywood comme scénariste à succès puisqu’on lui doit les scripts du Fugitif avec Harrison Ford , Waterwold avec Kevin Costner ainsi qu’une partie de l’histoire d’Alien 3. The Arrival est en fait une adaptation de la nouvelle Vintage Season, écrite par Henry Kuttner et Catherine Moore, un couple d’écrivains culte spécialisés dans les romans d’anticipation dans les années 40/50. Dans cette version ciné, Charlie Sheen joue un astronome qui découvre au Mexique l’existence d’une base d’extraterrestres belliqueux venus d’une étoile située à 14, 6 années lumière de notre planète. Soit, en calculant au plus près, un milliards  quatre vingt millions de kilomètres multiplié par 14, 6 et remultiplié par 365 … Putain de voyage ! … Pour en rester aux chiffres The Arrival n’a coûté que 5 millions de dollars, soit 70 de moins qu’Independance Day, le film science-fiction à grand spectacle sorti la même année aux Etats Unis. A cause de son budget serré, David Towhy a préféré centré son scénario sur la paranoïa ambiante et les caractères intrigants de ses personnages. Un peu comme dans les films de science-fiction américain des années 50 dont The Arrival est un sympathique descendant.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JE SUIS UNE LEGENDE (2007) ou encore LA GUERRE DES MONDES .

Comme vous avez pu le constater, un des moments fort de The Arrival reste le look à la fois étrange et effrayant des extra-terrestres. Parce que le réalisateur souhaitait un physique totalement novateur pour ces créatures des étoiles, celles cis ont été entièrement conçues en images de synthèse à une époque où Hollywood n’était pas encore totalement envahi par les effets spéciaux numériques. C’est donc la boîte « Pacific Data Images », responsable de trucages optiques sur de gros blockbusters comme Batman Forever ou True lies, qui s’est chargé de concevoir ces impressionnants mutants au look cuivré et aux corps dotés d’exo-squelettes. Quant à l’acteur Charlie Sheen, héros de The Arrival, il était à l’époque au creux de la vague dans sa carrière. Et pour cause puisque son nom apparaissait plus régulièrement dans la presse à scandale qu’au fronton des cinémas. Car non content d’être un cocaïnomane averti (son père, l’acteur Martin Sheen, passait son temps à aller le rechercher en prison), il fut obligé - quelques mois avant le tournage du film – d’avouer à la justice qu’il faisait partie de la clientèle très chic de Madame Heidi Fless, célèbre mère maquerelle d’Hollywood. Sheen fut d’ailleurs la seule star du carnet rose de la belle à avouer avoir payer 2000 dollars la passe avec une poignée de prostituées. Dont aucune n’était aussi sexy que les extra terrestres de The Arrival ! Mais bon, c’est peut être une question de goût…