THE LAST DAY

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Non Roland Emmerich n’a pas le monopole du film catastrophe ! Certes avec Le jour d’après et 2012, ce réalisateur allemand est probablement le recordman de la destruction d’immeubles et de monuments historiques par raz de marée, tempêtes et autres tremblements de terre. Pour autant il n’est pas le seul à s’intéresser aux catastrophes écologiques. Ainsi en Corée du Sud, pays dont la cinématographie s’est imposée au reste du monde ces dernières années, Yun Je-gyun a réalisé en 2009, The last day. L’histoire des habitants d’Haeundae, une ville au bord de l’océan, qui ne savent pas qu’ils vivent leurs dernières heures car une succession de séismes sous-marins va provoquer un tsunami d’une ampleur inégalée qui va ravager le pays.

Ville d’Haeundae, Corée, printemps 2008. Malgré des signes annonciateurs préoccupants, les autorités refusent d’évacuer les côtes, menacées par des séismes sous-marins susceptibles de provoquer un tsunami. De plus en plus violentes, les alertes ne laissent plus de place au doute : un cataclysme d’une ampleur inégalée menace tout le pays...

A la manière de son compatriote Bong Joon-ho qui, avec The host, pervertissait le genre film de monstre en réalisant en fait un drame familial, JK Youn se sert du prétexte catastrophe pour une comédie sociale autour d’un village de pécheurs au bord de la faillite.  Avec en plus des histoires d’amour parallèles. Mais ne vous y trompez pas pour autant. Si Youn favorise les rapports humains, là où les autres réalisateurs du genre se contentent de scènes d’exposition, il n’en délaisse pas pour autant les séquences avec effets spéciaux. Et l’engloutissement final de la ville par le tsunami est tout aussi impressionnant que l’était celui de New York dans Le jour d’après… Désolé Roland !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 2012 ou encore LE JOUR D'APRÈS .

The last day est un film sud- coréen jusque dans ses effets spéciaux. Tous les trucages numériques ont effectivement été réalisés sur place. Ce qui représentait un vrai défi pour les équipes locales qui n’étaient pas sûres de pouvoir rivaliser avec les sociétés américaines ayant réalisés ceux de En pleine tempête, Poséidon, ou 2012. Autant de films auxquels JK Youn fait référence dans The last day.

JK Youn lui-même n’est pas un spécialiste du genre. Son seul autre film visible en France, Sex is Zero, est une comédie romantique adolescente. Ce qui a dû lui servir dans les séquences racontant les aventures du jeune sauveteur qui se sacrifie à la fin, tel Leonardo di Caprio dans Titanic.

Tel un Roland Emmerich Coréen, JK Youn a réuni au générique de The last day quelques uns des meilleurs acteurs de son pays. A commencer par Sol Kyung-gu, révélé en 2000 par Lee Chang-dong dans Peppermint Candy, film qui avait été sélectionné au Festival de Cannes. Plus récemment, en 2009, on l’a vu dans un autre film présenté sur la Croisette, Une autre vie de Ounie Leconte.

Autre acteur connu en France à figurer au casting de The last day, Song Jae-ho, que l’on a vu dans Musa, la princesse du désert avec Zhang Ziyi et Memories of murder, le polar de Bong Joon-ho.

Enfin si vous le pouvez, n’hésitez pas à découvrir la filmographie de la belle Ha Ji-won, et notamment Duelist de Lee Myung-see. Quitte à aller à Séoul pour trouver ses films.

J'ai passé un bon moment devant ce film sympathique. Certes, il est un peu déconcertant car il est annoncé comme un film catastrophe alors qu'on passe la grosse première partie devant une comédie un peu loufoque, qui fait un peu penser à un anime japonais cocasse. Alors quand ...

Oui dit comme ça, ça fait très film catastrophe et pour cause s'en est effectivement un, comme nous le montre la pochette du dvd mais... Les coréens sont assez coutumiers du fait, ils aiment le mélange des genres... Qui n'a jamais regardé une comédie coréenne sans qu'il ...

Partie 1 : L'on va dire qu'elle va du début de l'histoire à environ 1h20 soit environ 65% du film. Cette partie nous raconte l'histoire des protagistes, leurs caractères, leurs vies, leurs relations sous une forme qui se divise entre le dramatique et le comique, mais le comique ...