THE OTHER MAN

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C’est l’histoire d’un homme qui croyait connaître sa femme. Et qui découvre brutalement la part d’ombre qu’elle dissimulait jusqu’ici, après des années de mariage… The other man est un film dont le pitch promet beaucoup. Et dont le développement ménage quelques bonnes surprises. Un de ces thrillers à la tension savamment mise en scène qui ont permis à Liam Neeson d’asseoir sa notoriété de héros de série B.

Il est amusant de noter qu’en 2008, l’acteur irlandais prêtait sa stature de réfrigérateur à un autre film de série. Taken, lequel allait devenir le succès surprise de l’année. The Other man n’aurait pas ce privilège, pas en France tout du moins, où le film ne devait pas atteindre les 30 000 entrées.

Richard Eyre, réalisateur de nationalité anglaise, a expliqué pourquoi il s’était laissé séduire par la nouvelle de Bernhard Schlink dont The Other man est l’adaptation : il évoquait ainsi le « vertige » que provoquerait chez lui de découvrir que sa femme cultive une vie secrète et surtout de continuer de l’aimer malgré tout. Et vous, est-ce que ça vous fascinerait ?

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 360 (Plusieurs histoires d'amour (et de tromperie), toutes connectées à travers le monde.) ou encore LIAISON FATALE (Une autre histoire d'adultère qui tourne au thriller, avec des scènes chocs restées célèbres.).

Le travail littéraire de Bernhard Schlink a inspiré depuis un autre film, The reader, avec Kate Winslet. On y retrouve le même intérêt pour nos parts d’ombre et une même fascination pour le secret. L’actrice Laura Linney réussit l’exploit de nous paraître inquiétante, malgré un profil et un physique de nurse anglaise. Elle avait accédé à la notoriété en jouant l’épouse de Jim Carrey dans The Truman Show.

Avec Liam Neeson, l’actrice américaine était en terrain de connaissance. The Other Man marquait leur troisième collaboration, après Love Actually en 2003 et Dr Kinsey l’année suivante. Ils avaient également partagé la scène à Broadway, dans Les sorcières de Salem, mis en scène par Richard Eyre - lequel n’a fait que peu de films pour le cinéma depuis la sortie de The Other man.

Antonio Banderas, tient ici un de ses nombreux rôles de « méchant » à vilain accent qui ont fait sa fortune à défaut de faire sa gloire. Une carrière bis, en marge de ses années Almodovar entamée en 1995 dans Assassins de Richard Donner où il donnait bien du fil à retordre à Sylvester Stallone.

Tiens, encore une histoire d’un mari cocu (légitimement) très énervé qui se met en devoir de retrouver le gougnafier indélicat, briseur de ménage… Mais en vérité, le film est bien plus original que cela et peut compter sur l’opposition de style et de tempérament ...