THE SECRET MAN

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Le scandale du Watergate a traumatisé l’Amérique et le cinéma fait sa psychothérapie à chaque fois qu’un film lui est consacré. C’est au tour de The Secret Man de passer sur le divan.

Aujourd’hui, on dit « lanceur d’alerte », mais à l’époque c’était « informateur ». Liam Neeson incarne le plus célèbre de tous : Gorge profonde, celui qui rencardait le Washington Post sur les agissements illégaux de Nixon.

The Secret Man retrace le parcours de Mark Felt, cet agent du FBI qui aida des journalistes à révéler au grand jour le grand scandale du Watergate. Un film puzzle et politique, disert mais étrangement taiseux, servi par un casting formidable.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES HOMMES DU PRÉSIDENT (L'histoire vraie des journalistes qui ont révélé l'affaire du Watergate. Ils ont été bien aidés par Mark Felt (interprété ici par Hal Holbrook).) ou encore SNOWDEN (Un autre lanceur d'alerte : Edward Snowden, qui a révélé comment les services secrets américains espionnent le monde entier.).

En trois longs-métrages seulement, Peter Landsman est devenu le véritable médecin légiste de l’Amérique, revenant sur son histoire et ses sidérations. Dans son premier long-métrage, Parkland, il évoquait l’assassinat de Kennedy et l’importance du film amateur Zapruder. Dans Seul contre tous, il rappelait la portée fracassante des travaux du Dr Omalu, neurochirurgien, sur les dangers du football américain sur les cerveaux des joueurs – révélations qui ont ébranlé l’Amérique au plus profond de son amour quasi-religieux pour ce sport. Et The Secret Man autopsie le rapport de l’Amérique avec son pouvoir en place. Un cinéma très politique, donc.  

The Secret Man a été produit par Playtone, qui n’est autre que la maison de production de Tom Hanks, et Scott Free, celle de Ridley Scott. Playtone avait déjà produit le premier film de Peter Landsman, Parkland, et Scott Free avait produit son deuxième, Seul contre tous. À la production de The Secret Man, on retrouve aussi le metteur en scène américain Jay Roach, qui dirige en parallèle de grosses comédies des téléfilms politiques comme Recomptage et Game Change. En 2006, à l’origine du projet The Secret Man, c’est en effet Jay Roach qui devait le réaliser.

En conférence de presse, au moment de la sortie du film, Liam Neeson a tenu à rendre hommage au travail de sa partenaire, Diane Lane – qui joue sa femme à l’écran –, dont plusieurs scènes ont été sacrifiées au montage afin que la durée du film reste raisonnable. « On a mis beaucoup plus en boîte avec Diane, a-t-il avoué, et cela finira peut-être sur le DVD dans le director’s cut. Ça me rend un peu triste que le public ne puisse pas profiter de cela. »

Encore cette stupidité franchouillarde qui s’acharne à utiliser le langage du peuple supérieur pour traduire de l’anglais en anglais pour une version française, le français étant sans doute trop déshonorant à leur goût. Quand Edgar Hoover meurt, après 50 ans de direction ...

En 1972, qq mois avant les élections américaine, éclate l'affaire du Watergate sur des écoutes du parti démocrate voulu par le président Nixon et candidat républicain. il est néanmoins confortablement réélu en novembre 1972. L'année suivante, l'obstination d'un juge ...

Certains films semblent assassinés avant leur sortie en salle. Avec aussi peu de moyens de promotion, pas de bande d’annonce diffusée, entre nous, qui a eu la curiosité de se renseigner sur "The Secret Man" ? Pire, quand on voit l’affiche du film avec Liam Nesson, on peut ...