WEEK-END DÉFONCE À IBIZA

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Issu du cinéma traditionnel, Jack Tyler n’en avait pas moins déjà côtoyé l’univers du charme au début des années 90, en réalisant quelques films érotiques pour la télévision. Sa conversion au cinéma pornographique est quant à elle bien plus récente. Elle remonte à l’hiver 2004, lorsque Jack, à qui l’on a confié le tournage de programmes érotiques, décide d’en réaliser à ses frais une version hard. Fasciné depuis toujours par le porno, Jack Tyler trouve dans ce genre cinématographique un terrain fertile bien mal exploité depuis deux décennies, celui de la qualité artistique. Dès son premier film X, Propriété privée, qu’il réalise au cours de l’été 2004, Tyler rompt avec les codes de la pornographie en introduisant de façon crédible toutes ses séquences hard et en appuyant sur le réalisme et l’intensité de chacune d’entre elles. Remarqué par la critique spécialisée, Propriété privée va être distribué en 2005 par la société Colmax qui l’année suivante, confie à Jack Tyler un budget pour mettre en scène deux autres films aux Baléares. Au mois d’avril 2006, le réalisateur pose donc sa caméra dans une somptueuse villa où va se dérouler le tournage de Week-end à Ibiza, un gonzo de luxe servi par des créatures de rêve à la libido exacerbée.

 
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Dénué de toute intrigue, Week-end à Ibiza constitue une parenthèse dans la carrière de Jack Tyler, qui avouait lui-même avoir commis un crime de lèse-majesté en acceptant de réaliser ce film. Pourtant, à la différence de bien d’autres gonzos, comme on les appelle depuis l’apparition de ce genre de X sans aucun scénario, inventé par John Stagliano en 1990, celui de Jack Tyler tente de se démarquer par une approche plus érotique des scènes de sexe. Le réalisateur prend soin de ne pas trahir sa vision de la pornographie en privilégiant une nouvelle fois le réalisme et l’intensité des rencontres au détriment de la seule performance. Pour l’anecdote, Week-end à Ibiza fut tourné en même temps qu’un second film intitulé Nuits chaudes à Ibiza et doté d’une distribution quasi identique. Au nombre des actrices, on compte peu de filles de l’Est, généralement nombreuses dans les gonzos, mais dont la vénalité peut parfois nuire à la crédibilité du hard. Jack Tyler a donc fait une sélection rigoureuse pour ne retenir que les hardeuses les plus lascives ou les moins expérimentées. C’est le cas notamment de la Roumaine Elly Vaine, qui tournait là son tout premier film et de la Tchèque Angie Love encore novice. Les quatre autres actrices sont quant à elles natives d’Espagne et toutes réputées pour leur appétence sexuelle, à commencer par Anastasia Mayo. Originaire de Barcelone, cette petite brune née en 1980 fut gogo-danseuse à quinze ans, avant de se lancer dans le cinéma porno et de devenir une figure du genre dans son pays.