WELCOME TO THE RILEYS

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Ca ne tourne plus rond chez les Riley. Leur fille unique est morte, il y a huit ans, dans un accident de voiture. Loïs, devenue agoraphobe, vit cramponnée chez elle. Et Doug, qui continue de gérer son commerce en plomberie, entretient une liaison. Mais le voyage professionnel de Doug à la Nouvelle-Orléans et sa rencontre avec une jeune stripteaseuse qu’il prend sous on aile comme si elle était sa fille, va tout changer.

L’histoire a été écrite par Ken Hixon, précédemment scénariste des Années rebelles (Pat O’Connor, 1997) et de Père et flic (Michael Caton-Jones, 2002). Elle est filmée par un cinéaste qui n’en est qu’à son second long métrage : Jake Scott. Fils de Ridley (et donc, neveu de Tony), Jake Scott a fait, comme papa et tonton, de nombreux spots publicitaires. Il est aussi le réalisateur de nombreux clips musicaux. U2, Radiohead, les Smashing Pumpkins, les Strokes, Massive attack, George Michael et Lily Allen ont fait appel à lui. A 34 ans, en 1999, il se lançait dans le cinéma avec Guns 1748 (Plunkett & Macleane, en VO), un film de cape et d'épée avec Jonny Lee Miller, Robert Carlyle et Liv Tyler. A des lieues du mélodrame intimiste qu’est Welcome to the Rileys qui lui a fourni les « personnages forts » que, dit-il, il recherchait.

Ces personnages forts, il les a confiés à des acteurs de poids. L’imposant ex-Tony Soprano James Gandolfini est Doug Riley. Melissa Leo, nommée en 2008 pour son interprétation dans Frozen river, est Loïs. Et la jeune Kristen Stewart, qui n’était pas encore auréolée du succès des Twilight, mais qui avait impressionné Jake Scott dans Into the wild (Sean Penn, 2007) est Mallory, la jeune paumée stripteaseuse.

 
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Ken Hixon a écrit le scénario de Welcome to the Rileys à la suite d’un séjour à la Nouvelle-Orléans. Venu pour un mariage, il s’était laissé entraîner au Big Daddy’s, un club de striptease, où il avait été frappé par la jeunesse et la fragilité de l’une des danseuses.

Avant le tournage, Kristen Stewart a tenu à se plonger dans l’ambiance de ces clubs. C’est dans celle du Dixie Divas, à la Nouvelle Orléans, qu’elle s’est immergée.  Elle y a également appris le pole dancing, danse autour d’un poteau vertical, et est allée jusqu’à monter sur scène devant un vrai public, sans, toutefois, aller jusqu’à se déshabiller.

C’est en décors naturels que le film, bouclé en vingt-huit jours à l’automne 2008, a été tourné. Jake Scott, par souci d’authenticité, tenait à tourner à la Nouvelle-Orléans. Ce qui, raconte-t-il, n’a pas toujours été sans problème. « Le bruit des klaxons des trains de marchandise et des bateaux sur Le Mississippi était incessant. On les entend partout : un bruit d’ambiance inégalable ! Mais ils se sont avérés particulièrement gênants une nuit. Nous avons terminé une séquence au milieu des sirènes et des gyrophares. Voilà ce qu’on appelle des « forces incontrôlables ! ».

La ville garde profondes les traces de Katrina, l’ouragan qui l’a balayée en 2005. Ce que souligne la série télévisée Treme. Diffusée par HBO en 2010, elle a été, pour Melissa Leo, l’occasion d’un retour prolongé sur les lieux de tournage de Welcome to the Rileys. Elle y tient l’un des rôles principaux. Mais il s’en est fallu de peu qu’elle n’apparaisse pas dans le film de Jake Scott. « Pour moi, raconte le cinéaste, elle était une excellente candidate. Mais le financement du film nécessitait une comédienne plus connue. Nous avions donc opté pour quelqu’un d’autre, qui s’est retiré du projet trois semaines avant le début des prises de vue. Comme la prestation de Melissa dans Frozen river venait de recevoir beaucoup d’attention et d’éloges, j’ai à nouveau proposé son nom. Et il a été retenu ».

Alors oui ce film va doucement mais on se fait vite à ce rythme et on y prend gout. Les personnages sont attachants, on sourit souvent, on sourit longtemps, on sourit bêtement. Une histoire dure mais une belle histoire quand même, quant à la fin elle n'est ni à l'eau de rose, ...

"Welcome to the Rileys" est le genre de film qui vous fait pencher la tête sur le côté en soupirant un "Ooooh, c'est trop touchant!". Et de fait, ça l'est complètement avec l'inestimable avantage de ne pas être cul-cul, de ne pas trop en faire. Ni frou-frou, ni effet de ...

Oeuvre à la fois sensible, simple et dramatique, « Welcome to the Rileys » est avant tout un film qui brille grâce à son casting. Jake Scott signe ici une œuvre tout à fait juste, une première esquisse très convaincante. En toute franchise, la raison pour laquelle ...