WOLVES

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C’est l’histoire d’un bon fils et d’un mauvais père. L’étudiant est doué en classe et future star du basket. Mais papa lui est écrivain et prof raté, et surtout plombé par des dettes de jeu.

Wolves est, en 2018, un film américain de Bart Freundlich qui inverse habilement la proposition : celui qui déglingue la famille est le père. Et le conflit familial naît autant de son arrogance que de son addiction. Le paternel indigne et pourtant sympa c’est le grand Michael Shannon.

Wolves ce sont les « loups », en l’occurrence l’équipe de basket dans laquelle le jeune héros du film fait ses classes. Voici donc l’aventure d’un petit Wasp qui cherche son rebond entre l’université, la famille et l’hostilité d’un sport majoritairement noir. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES BLANCS NE SAVENT PAS SAUTER DE RON SHELTON (Une chronique basée sur la gentille arnaque des paris sportifs. Un ex professionnel laisse croire qu'il est un joueur médiocre parce que blancs et rafle des mises dans des enjeux locaux.) ou encore A LA RENCONTRE DE FORRESTER DE GUS VAN SANT (2001) (Une autre histoire d'initiation, et même si le jeune héros joue au basket, c'est la littérature qui, en l'occurrence, lui ouvre les portes de la vie. Sean Connery joue un écrivain qui a cessé d'écrire et le jeune Rob Brown se lie d'amitié avec lui.).

Le monde est hostile au talent. Il suscite la jalousie, surtout quand il se double d’une vraie grandeur d’âme. Wolves est l’histoire d’une déception, celle d’autrui, ceux qui entravent la joie du geste pur. Le père dit au fils : « si je devais caractériser ton personnage je dirais le silence ». Oui se taire pour apprendre et subir le droit d’être le meilleur.

Bart Freundlich a écrit et réalisé le film. Ce cinéaste peu connu en 2018 au moment du film,  newyorquais comme le film, est aussi monsieur Julianne Moore, ce qui est en soi une qualité. A cinquante ans il est l’auteur de 6 longs métrages dont quatre avec sa femme et s’est illustré par ailleurs en réalisant de nombreux épisodes de la série Californication.

Quand à Michael Shannon, on rappellera qu’il est l’acteur fétiche de l’intrigant Jeff Nichols, et qu’on l’a toujours vu remarquable que ce soit chez Herzog, Snider, Del Toro ou McNaughton. Et puis un homme qui a joué Elvis Presley dans Elvis et Nixon de Liza Johnson ne peut pas être complètement mauvais.

Je croyais voir un film de loup garou mais en fait un mauvais lien streaming m a fait visionné ce film Bonne surprise que de suivre ce jeune homme pour qui,en apparence,tout reussi mais dans la cellule familiale la situation est bien plus delicate... Michael Shannon est toujours ...