WORLD TRADE CENTER

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Le 11 septembre 2001 deux avions de lignes étaient précipités sur les tours jumelles du World Trade Center. La pire attaque terroriste qu’ait jamais connu les Etats-Unis allait créer le chaos pendant des mois au coeur de New York et blesser durablement l’orgueil de la première puissance mondiale.

L’enfer pour le cinéma américain est toujours un bon sujet et cinq ans après, les cendres encore tièdes, Oliver Stone sort le film « World trade center ». Avec ses héros sacrificiels bien sur - l’Amérique renaît toujours -, en l’occurrence des policiers.

Nicolas Cage et Michael Peña endossent l’uniforme de deux authentiques victimes coincées de longues heures sous les débris d’une des tours effondrée. Et l’on reconnait dans la foule Maggie Gyllenhaal et Stephen Dorf pour un film à haute valeur cathartique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA TOUR INFERNALE DE JOHN GUILLERMIN (1974) (Même si le contexte n'a rien à voir, pas plus que les raisons qui amènent la destruction du building, le film montre l'enfermement vertigineux de foules piégées dans une tour de verre et de métal. Le film est resté emblématique du film dit "catastrophe".) ou encore VOL 93 DE PAUL GREENGRASS (2005) (Le film évoque le 4e avion détourné, ce sinistre 11 septembre, par un commando terroriste: celui qui n'a pas atteint de cible et dont les passagers se sont battus pour reprendre le contrôle. Un film d'exaltation patriotique certes, mais très intense et qui, finalement, est aussi un film catastrophe.).

Qui pouvait imaginer quand « la Tour infernale » de John Guillermin sortit en 1974, qu’à sa manière le film était prémonitoire. A force de filmer leur histoire, d’imprimer la légende comme le dit James Stewart dans le film de John Ford « L’homme qui tua liberty Valance », la patrie d’Hollywood met aussi en scène ses cauchemars et suggère qu’ils se réalisent. World Trade Center n’est pas tout à fait le premier film post-11 septembre puisque le « Vol 93 » de Paul Greengrace lui est antérieur d’un mois à l’été 2006. Mais c’est le premier film qui évoque directement l’effondrement des tours et les victimes qu’elles causèrent.

A l’origine c’est la productrice Debra Hill qui lisant dans la presse les témoignages des sauveteurs survivants, John McLoughlin et Will Jimeno, décide de les rencontrer et d’acheter leur récit. Oliver Stone qui après une jeunesse gauchiste s’est reconverti dans les valeurs américaines, est aux commandes. Une liste de stars est établie avec le conseil des vrais héros. Harrison Ford, George Clooney et Mel Gibson y figurent. Il faut dire que tous les acteurs d’Hollywood sont au garde à vous pour tourner le film, comme s’ils avaient à effectuer un service civique. Finalement c’est Nicolas Cage qui est retenu.

Le film est tourné entre le 19 octobre 2005 et le 10 février 2006. En Californie on a reproduit dans un ancien hangar de la compagnie aéronautique de Howard Hughes une maquette au 18e du World trade center. Ainsi que des éléments de la ruine. Outre McLoughlin et Jimeno, 55 autres vétérans du 11 septembre, flics, sauveteurs ou pompiers sont conviés à faire de la figuration. Pour beaucoup d’entre eux cela effacera en partie les syndromes post-traumatiques. Le film fera un honorable succès dans le monde et un relatif échec aux Etats-Unis. Il n’est pas sur que cette légende là, que cette épopée du malheur, ait tant séduit parmi la population américaine.

Ce film m'a profondément bouleversé par son humanité, ses sentiments, sa sensibilité et son sens altruiste. Les interprétations sont parfaites, l'histoire est très belle, les images sont puissantes et la bande originale bien que basique par moment est digne et touchante. ...

Ce gros con de Français n'a une fois encore pas essayé de (ou pas pu) comprendre... Se croyant politique --- ce qu'il n'est absolument pas : c'est une larve ordinaire vaguement nourrie de Voltaire... mais une larve ---, il politise (comme la limace bave) ... ou gigote quand ...

De tous les réalisateurs possibles pour réaliser ce récit tiré de l’histoire vraie de deux policiers coincés sous les débris des tours jumelles, Oliver Stone était franchement loin sur la liste. Pourtant, c’est bien lui qui est à la tête de ce sobrement appelé ...