Un jour d’avril 2002, un accident de voiture privait le cinéma français d’un de ses talents les plus inclassables : avec seulement 7 films à son actif (et au moins deux triomphes public : Et la tendresse Bordel et P.R.O.F.S), Patrick Schulmann avait déjà imposé un univers sans équivalent, une succession de sujets loufoques prolongés par une mise en scène chargée de rythme. L’esprit de la BD y percute la critique sociale, la poésie et le non sens se tutoient. Et s’y révèlent, du moins sous des jours nouveaux, Fabrice Luchini, Bernard Giraudeau, Evelyne Dress, Patrick Bruel ou Aldo Maccione...