Le film du dimanche soir... vous vous souvenez ? Celui de la séance de 23h00 sur une chaîne qui avait compris que pour lutter contre la boule au ventre pré-lundi matin, il fallait déplacer le centre des émotions quelques centimètres plus bas. C'est pour ressusciter cette glorieuse tradition, que la newsletter TTSO et FILMO, se sont associés pour vous proposer un de ces films gentiment libidineux ou carrément troublant (mais jamais explicite) pour vous remettre de la semaine passée ou vous faire oublier celle qui s'annonce. Chefs d'oeuvre ou navets, des films qu'on aime et qui, peut-être, vous donneront envie de (vous) aimer. Un dimanche soir, ou quand vous voulez. Enjoy !

LA PETITE LILI de Claude Miller

De La Mouette de Tchekhov, qu’il adapte ici, Miller ne garda ni l’époque, ni le décors (La Russie est troquée pour un Morbihan livré à l’été), mais conserva l’essentiel : la recherche de l’amour, la souffrance des ambitions… l’incommunicabilité des êtres et les occasions manquées à jamais. Pour le reste, il laisse faire Nicole Garcia, Jean-Pierre Marielle, Bernard Giraudeau. Et Ludivine Sagnier. Comptez sur eux – et sur elle – pour vous faire souffrir.

CET OBSCUR OBJET DU DÉSIR de Juan Luis Buñuel

Comment constituer une filmothèque érotique idéale sans y faire une place centrale à Buñuel, à Pierre Louÿs, dont le texte est ici – très librement – adapté, et à Carole Bouquet débutante ? Ce week-end, il sera question de jalousie, de flamenco, de seau d’eau, d’un nain et d’un prêtre dans un compartiment de train, de gauchisme, de fascisme… mais surtout, partout, toujours, de cette force de soumission absolue des hommes et de leur volonté : le sexe.

L'INCONNU DU LAC d'Alain Guiraudie

Oh le bon film que voilà ! Imaginez un Chabrol où la maison bourgeoise aurait été remplacée par un lac en été et où la famille et ses passions sourdes aurait cédé la place à de jeunes hommes abandonnés à leurs désirs. Resteraient : la précision de la réalisation et le refus de l’esbroufe, plus l’épaisseur du mystère et le pouvoir de la chair. Du cinéma français comme on l’adore.

LE MÉPRIS de Jean-Luc Godard

Bon, ben voilà, on y est. Où exactement ? Au centre, au pinacle, au sacré. La musique déchirante de Georges Delerue, la litanie haletante des questions de Bardot, le long travelling sur son corps nu. La scène fut tournée alors que le film était monté et que Godard avait résisté jusque là à l’insistance des producteurs d’avoir une scène de nu de la star. De la vulgarité de cette exigence, il fit un chef d’œuvre. 60 années plus tard, il nous terrasse encore.

CRUISING : LA CHASSE de William Friedkin

Après deux palmes d’or coup sur coup, un film de légende. Cruising. Pour gagner ses galons de détective, un jeune flic New-Yorkais infiltre le milieu gay sado-maso où sévit un tueur en série. Personne ne ressort indemne de cette plongée dans l’obscur, ni le policier, ni la star choisie pour le rôle (Al Pacino, qui renia le film), ni le public auprès duquel l’œuvre fit scandale. 40 ans après, Cruising reste – comme le dit un excellent papier du Point – « un diamant noir ». Eblouissez-vous ce week-end.

SEXE, MENSONGES ET VIDÉO de Steven Soderbergh

Après vous avoir proposé une Palme d’Or la semaine dernière (celle de 1979), le moins que nous puissions faire est de vous présenter un rameau du même métal aujourd’hui. C’est donc de frustration, de trahison et de vidéo amateur qu’il sera question aujourd’hui. Dans un film tourné 5 ans avant le début d’internet. Une époque où filmer l’obsession sexuelle pouvait donner naissance à une très grande oeuvre au lieu de se résumer à 45 secondes sur Youporn. Enjoy ;)

ALL THAT JAZZ : QUE LA SPECTACLE COMMENCE de Bob Fosse

Une Palme d’Or à Cannes & 4 Oscars, pas moins, c’est le palmarès de notre sélection cette semaine ! Il y est question de création, de cinéma, de danse, de drogue et de sexe… et d’un cœur qui lâche. Celui de Roy Scheider. Pour ce qui est du votre, il nous paraît prudent d’en tester la résistance en regardant le petit extrait de ce grand classique que nous vous proposons ce soir.

DRACULA de Francis Ford Coppola

Bien sûr la puissance érotique qui sous-tend le roman de Bram Stocker (1897) a tôt fait d’inspirer le cinéma, souvent pour le pire mais parfois pour le meilleur : le sublime Bal des Vampires (1967), le réjouissant -- et totalement pornographique -- Dracula Sucks (1978) et, finalement, la version de Coppola feat. Keanu Reeves et – aaaarrrrrgggghhh – Monica Bellluci. C’est cette version que nous vous proposons ce week-end. Vous allez adorer sa morsure.

LE SOURIRE de Claude Miller

Pierre-François un neuropsychiatre fatigué (Jean-Pierre Marielle impeccable comme toujours) fait la rencontre d’une jeune femme – Emmanuelle Seigner -- incarnant la vie même, la beauté et la jouissance d’exercer son pouvoir sur les hommes, ou comme elle le résume "leur faire éclater les cou*lles". L’obsession de la dernière femme alors que l’envie de sexe -- pulsion essentielle du désir de vie -- s’en va, la soumission absolue de l’homme, le triomphe charnel : votre Claude Miller préféré risque de ne plus être Garde à vue.

BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven

Nos amis de FILMO et nous bossons dur pour, chaque semaine, vous proposer si ce n’est une rareté, un film qui, nous le pensons, a des chances d’être inconnu de vos regards amis, seulement voilà... seulement voilà, toute cinémathèque – particulièrement quand elle est thématique – a ses classiques, ses incontournables, ses piliers, sans lesquels elle serait incomplète et chancelante. Ce soir installez vous dans un fauteuil, le regard bien droit... et décroisez les jambes...

LE JOUR SE LÈVE de Marcel Carné

De ce film légendaire, bien sûr vous savez déjà tout : les dialogues de Prévert, la narration pionnière en forme de flashback (deux ans avant Citizen Kane !), Gabin en héros tragique, jouet du destin… tout, vous savez tout ! Il est pourtant une scène – expurgée de la version publique (sortie en juin 39) – que vous n’avez pas vue : Arlety nue. Un plan justifiant à lui seul le nom donné au genre cinématographique dont ce film est une référence : le réalisme poétique. Enjoy !

LE DIABLE AU CORPS de Marco Bellocchio

Scandale ! Scandale à la publication (1923) de ce roman d’amour et de sexe adolescent -- lui 15 ans, elle 18 -- alors que les hommes (et singulièrement le mari de Marthe) sont dans les tranchées de la Grande Guerre. Scandale à la sortie de son adaptation cinématographique par Claude Autant Lara (Gérard Philippe + Micheline Presle) en 1947, au sortir d’une autre guerre. Scandale du remake (en 1986) par Bellochio – notre film cette semaine -- sur fond de Brigades Rouges et de triomphe sensuel de Maruschka Detmers. Livrez donc votre dimanche soir au scandale.

L'ANNÉE DES MÉDUSES de Christopher Franck

Quel meilleur spectacle, en ces jours de froid polaire et de lumière rare, que celui d’une plage tropézienne, un de ces étés où porter un haut de maillot était impensable. A la fois drame bourgeois et polar, l’Année des méduses prouve que, en France, on sut, à une époque, réaliser d'excellents thrillers (intensément) érotiques. A l’égal du monokini nous craignons que ce temps soit définitivement révolu.

FATALE de Louis Malle

Sur ce film, il y a deux écoles. Irréconciliables. Celle qui y reconnaît une tragédie puissante de Malle se servant de la passion sexuelle pour filmer son thème fétiche : l’explosion de l’hypocrisie grande bourgeoise. Et puis il y a les tenants d’une maxime qui, selon eux, ne se dément jamais : la nullité de Juliette Binoche est telle, qu’elle parvient à transformer tous les films dans lesquels elle joue en irrémédiables navets. Ce week-end – si ça n’est pas fait – choisissez votre camp.

L'AMANT DE LADY CHATTERLEY de Just Jaeckin

"Des chefs d’œuvres et des navets" vous promettions-nous en lançant notre chaine VOD spécialisée il y a quelques semaines. Ayant – nous semble-t-il – un peu privilégié la première catégorie jusqu’à présent, on s’est dit qu’il ne serait pas inutile de commencer l’année par un long métrage appartenant résolument à la seconde (réalisé par l’auteur d’Emmanuelle, et avec Sylvia Christel, qui y jouait le rôle titre, en Lady Chatterley). Enjoy ;)

MANON DES SOURCES de Claude Berri

Noël oblige, notre sélection de film du dimanche aura pour cette fois (et cette fois uniquement), les aspects d’un excellent et édifiant spectacle familial. Mais vous, au regard duquel n’échappe rien, saurez bien que la punition d’Ugolin, voir Manon « nue dans les flaques de la pluie », est un spectacle d'une beauté et supplice d'une cruauté que, même les Dieux ou dramaturges de la IIIe République, n’oseraient pas infliger à des enfants.

MEKTOUB, MY LOVE : CANTO UNO de Abdelatif Kechiche

Bien sûr, et c’est même le principe, aucun des films que nous sélectionnons dans cette rubrique n’a vocation à être tout public. Mais là, attention, avec Mektoub, on passe dans une autre catégorie ! Celle d’un film tout entier consacré à la captation de la sensualité et du désir. Deux heures de drague, de lumière, de peau, comme seul Kechiche sait les filmer. Deux heures de – disons-le mot tout cru – sexe. Bouleversant.

ELLE de Blake Edwards

Bien sûr un film de dimanche soir doit-être une comédie, et ce Blake Edwards de 1979 est un chef d’œuvre du genre. Mais c’est aussi tellement plus : une des œuvres les plus subtiles sur la crise de la quarantaine et sur la très grande difficulté des hommes à prendre des décisions intelligentes et ne pas se ridiculiser. Un film qui nous parle immensément. Et puis bien sûr Bo Derek qui court sur la plage, ses tresses, et tout… qui se balancent… Oui c’est une comédie, non ne sous-estimez pas son pouvoir…

LA PETITE LILI de Claude Miller

De La Mouette de Tchekhov, qu’il adapte ici, Miller ne garda ni l’époque, ni le décors (La Russie est troquée pour un Morbihan livré à l’été), mais conserva l’essentiel : la recherche de l’amour, la souffrance des ambitions… l’incommunicabilité des êtres et les occasions manquées à jamais. Pour le reste, il laisse faire Nicole Garcia, Jean-Pierre Marielle, Bernard Giraudeau. Et Ludivine Sagnier. Comptez sur eux – et sur elle – pour vous faire souffrir.

LUCÍA ET LE SEXE de Julio Medem

Lucía, jeune serveuse à Madrid, apprend la disparition de Lorenzo, l'écrivain qui partage sa vie depuis six ans. Peur et angoisse la poussent à quitter la ville et se réfugier sur une île de la Méditerranée. Elle fait la connaissance d'Elena, qui lui fait découvrir des zones troubles de son passé et l'emprise du sexe sur le destin. Une étrange relation s'établit.

CET OBSCUR OBJET DU DÉSIR de Juan Luis Buñuel

Comment constituer une filmothèque érotique idéale sans y faire une place centrale à Buñuel, à Pierre Louÿs, dont le texte est ici – très librement – adapté, et à Carole Bouquet débutante ? Ce week-end, il sera question de jalousie, de flamenco, de seau d’eau, d’un nain et d’un prêtre dans un compartiment de train, de gauchisme, de fascisme… mais surtout, partout, toujours, de cette force de soumission absolue des hommes et de leur volonté : le sexe.

LE BAL DES VAMPIRES de Roman Polanski

Evidemment notre deuxième sélection est osée, mais voilà : Le Bal des Vampires est tout simplement l’un des films aux plus beaux décors du XXe siècle, une de ses fables les plus drôles, et surtout l’occasion – si douloureuse – de s’exposer à l’éclat miraculeux de Sharon Tate. Une beauté à soumettre un vampire. Tragiquement, pas un monstre.

L'INCONNU DU LAC d'Alain Guiraudie

Oh le bon film que voilà ! Imaginez un Chabrol où la maison bourgeoise aurait été remplacée par un lac en été et où la famille et ses passions sourdes aurait cédé la place à de jeunes hommes abandonnés à leurs désirs. Resteraient : la précision de la réalisation et le refus de l’esbroufe, plus l’épaisseur du mystère et le pouvoir de la chair. Du cinéma français comme on l’adore.

BODY DOUBLE de Brian de Palma

Un « navet ou un chef d'oeuvre », nous promettons vous (voir plus haut) ... ce soir, pour notre séance inaugurale, nous vous proposons un film qui fut considéré successivement comme les deux. Hué à sa sortie, Body Double est devenu depuis un des films culte de Brian de Palma. Un hommage aux plus grandes oeuvres d'Hitchcock passé à l'esthétisme kitsch et trouble de l'érotisme 80s. Un navet ? Un chef d'oeuvre !

LE MÉPRIS de Jean-Luc Godard

Bon, ben voilà, on y est. Où exactement ? Au centre, au pinacle, au sacré. La musique déchirante de Georges Delerue, la litanie haletante des questions de Bardot, le long travelling sur son corps nu. La scène fut tournée alors que le film était monté et que Godard avait résisté jusque là à l’insistance des producteurs d’avoir une scène de nu de la star. De la vulgarité de cette exigence, il fit un chef d’œuvre. 60 années plus tard, il nous terrasse encore.

CRUISING : LA CHASSE de William Friedkin

Après deux palmes d’or coup sur coup, un film de légende. Cruising. Pour gagner ses galons de détective, un jeune flic New-Yorkais infiltre le milieu gay sado-maso où sévit un tueur en série. Personne ne ressort indemne de cette plongée dans l’obscur, ni le policier, ni la star choisie pour le rôle (Al Pacino, qui renia le film), ni le public auprès duquel l’œuvre fit scandale. 40 ans après, Cruising reste – comme le dit un excellent papier du Point – « un diamant noir ». Eblouissez-vous ce week-end.

SEXE, MENSONGES ET VIDÉO de Steven Soderbergh

Après vous avoir proposé une Palme d’Or la semaine dernière (celle de 1979), le moins que nous puissions faire est de vous présenter un rameau du même métal aujourd’hui. C’est donc de frustration, de trahison et de vidéo amateur qu’il sera question aujourd’hui. Dans un film tourné 5 ans avant le début d’internet. Une époque où filmer l’obsession sexuelle pouvait donner naissance à une très grande oeuvre au lieu de se résumer à 45 secondes sur Youporn. Enjoy ;)

ALL THAT JAZZ : QUE LA SPECTACLE COMMENCE de Bob Fosse

Une Palme d’Or à Cannes & 4 Oscars, pas moins, c’est le palmarès de notre sélection cette semaine ! Il y est question de création, de cinéma, de danse, de drogue et de sexe… et d’un cœur qui lâche. Celui de Roy Scheider. Pour ce qui est du votre, il nous paraît prudent d’en tester la résistance en regardant le petit extrait de ce grand classique que nous vous proposons ce soir.

DRACULA de Francis Ford Coppola

Bien sûr la puissance érotique qui sous-tend le roman de Bram Stocker (1897) a tôt fait d’inspirer le cinéma, souvent pour le pire mais parfois pour le meilleur : le sublime Bal des Vampires (1967), le réjouissant -- et totalement pornographique -- Dracula Sucks (1978) et, finalement, la version de Coppola feat. Keanu Reeves et – aaaarrrrrgggghhh – Monica Bellluci. C’est cette version que nous vous proposons ce week-end. Vous allez adorer sa morsure.

LE SOURIRE de Claude Miller

Pierre-François un neuropsychiatre fatigué (Jean-Pierre Marielle impeccable comme toujours) fait la rencontre d’une jeune femme – Emmanuelle Seigner -- incarnant la vie même, la beauté et la jouissance d’exercer son pouvoir sur les hommes, ou comme elle le résume "leur faire éclater les cou*lles". L’obsession de la dernière femme alors que l’envie de sexe -- pulsion essentielle du désir de vie -- s’en va, la soumission absolue de l’homme, le triomphe charnel : votre Claude Miller préféré risque de ne plus être Garde à vue.

BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven

Nos amis de FILMO et nous bossons dur pour, chaque semaine, vous proposer si ce n’est une rareté, un film qui, nous le pensons, a des chances d’être inconnu de vos regards amis, seulement voilà... seulement voilà, toute cinémathèque – particulièrement quand elle est thématique – a ses classiques, ses incontournables, ses piliers, sans lesquels elle serait incomplète et chancelante. Ce soir installez vous dans un fauteuil, le regard bien droit... et décroisez les jambes...

LE JOUR SE LÈVE de Marcel Carné

De ce film légendaire, bien sûr vous savez déjà tout : les dialogues de Prévert, la narration pionnière en forme de flashback (deux ans avant Citizen Kane !), Gabin en héros tragique, jouet du destin… tout, vous savez tout ! Il est pourtant une scène – expurgée de la version publique (sortie en juin 39) – que vous n’avez pas vue : Arlety nue. Un plan justifiant à lui seul le nom donné au genre cinématographique dont ce film est une référence : le réalisme poétique. Enjoy !

LE DIABLE AU CORPS de Marco Bellocchio

Scandale ! Scandale à la publication (1923) de ce roman d’amour et de sexe adolescent -- lui 15 ans, elle 18 -- alors que les hommes (et singulièrement le mari de Marthe) sont dans les tranchées de la Grande Guerre. Scandale à la sortie de son adaptation cinématographique par Claude Autant Lara (Gérard Philippe + Micheline Presle) en 1947, au sortir d’une autre guerre. Scandale du remake (en 1986) par Bellochio – notre film cette semaine -- sur fond de Brigades Rouges et de triomphe sensuel de Maruschka Detmers. Livrez donc votre dimanche soir au scandale.

L'ANNÉE DES MÉDUSES de Christopher Franck

Quel meilleur spectacle, en ces jours de froid polaire et de lumière rare, que celui d’une plage tropézienne, un de ces étés où porter un haut de maillot était impensable. A la fois drame bourgeois et polar, l’Année des méduses prouve que, en France, on sut, à une époque, réaliser d'excellents thrillers (intensément) érotiques. A l’égal du monokini nous craignons que ce temps soit définitivement révolu.

FATALE de Louis Malle

Sur ce film, il y a deux écoles. Irréconciliables. Celle qui y reconnaît une tragédie puissante de Malle se servant de la passion sexuelle pour filmer son thème fétiche : l’explosion de l’hypocrisie grande bourgeoise. Et puis il y a les tenants d’une maxime qui, selon eux, ne se dément jamais : la nullité de Juliette Binoche est telle, qu’elle parvient à transformer tous les films dans lesquels elle joue en irrémédiables navets. Ce week-end – si ça n’est pas fait – choisissez votre camp.

L'AMANT DE LADY CHATTERLEY de Just Jaeckin

"Des chefs d’œuvres et des navets" vous promettions-nous en lançant notre chaine VOD spécialisée il y a quelques semaines. Ayant – nous semble-t-il – un peu privilégié la première catégorie jusqu’à présent, on s’est dit qu’il ne serait pas inutile de commencer l’année par un long métrage appartenant résolument à la seconde (réalisé par l’auteur d’Emmanuelle, et avec Sylvia Christel, qui y jouait le rôle titre, en Lady Chatterley). Enjoy ;)

MANON DES SOURCES de Claude Berri

Noël oblige, notre sélection de film du dimanche aura pour cette fois (et cette fois uniquement), les aspects d’un excellent et édifiant spectacle familial. Mais vous, au regard duquel n’échappe rien, saurez bien que la punition d’Ugolin, voir Manon « nue dans les flaques de la pluie », est un spectacle d'une beauté et supplice d'une cruauté que, même les Dieux ou dramaturges de la IIIe République, n’oseraient pas infliger à des enfants.

MEKTOUB, MY LOVE : CANTO UNO de Abdelatif Kechiche

Bien sûr, et c’est même le principe, aucun des films que nous sélectionnons dans cette rubrique n’a vocation à être tout public. Mais là, attention, avec Mektoub, on passe dans une autre catégorie ! Celle d’un film tout entier consacré à la captation de la sensualité et du désir. Deux heures de drague, de lumière, de peau, comme seul Kechiche sait les filmer. Deux heures de – disons-le mot tout cru – sexe. Bouleversant.

ELLE de Blake Edwards

Bien sûr un film de dimanche soir doit-être une comédie, et ce Blake Edwards de 1979 est un chef d’œuvre du genre. Mais c’est aussi tellement plus : une des œuvres les plus subtiles sur la crise de la quarantaine et sur la très grande difficulté des hommes à prendre des décisions intelligentes et ne pas se ridiculiser. Un film qui nous parle immensément. Et puis bien sûr Bo Derek qui court sur la plage, ses tresses, et tout… qui se balancent… Oui c’est une comédie, non ne sous-estimez pas son pouvoir…

LUCÍA ET LE SEXE de Julio Medem

Lucía, jeune serveuse à Madrid, apprend la disparition de Lorenzo, l'écrivain qui partage sa vie depuis six ans. Peur et angoisse la poussent à quitter la ville et se réfugier sur une île de la Méditerranée. Elle fait la connaissance d'Elena, qui lui fait découvrir des zones troubles de son passé et l'emprise du sexe sur le destin. Une étrange relation s'établit.

LE BAL DES VAMPIRES de Roman Polanski

Evidemment notre deuxième sélection est osée, mais voilà : Le Bal des Vampires est tout simplement l’un des films aux plus beaux décors du XXe siècle, une de ses fables les plus drôles, et surtout l’occasion – si douloureuse – de s’exposer à l’éclat miraculeux de Sharon Tate. Une beauté à soumettre un vampire. Tragiquement, pas un monstre.

BODY DOUBLE de Brian de Palma

Un « navet ou un chef d'oeuvre », nous promettons vous (voir plus haut) ... ce soir, pour notre séance inaugurale, nous vous proposons un film qui fut considéré successivement comme les deux. Hué à sa sortie, Body Double est devenu depuis un des films culte de Brian de Palma. Un hommage aux plus grandes oeuvres d'Hitchcock passé à l'esthétisme kitsch et trouble de l'érotisme 80s. Un navet ? Un chef d'oeuvre !

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