PEINE PERDUE

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Près de dix ans avant Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, Arthur Harari s’était déjà fait remarquer avec son moyen métrage La main sur la gueule en 2007. Et Peine perdue, en 2013, vint confirmer son talent. Rétrospectivement, on retient du film la confrontation entre un comédien incandescent disparu trop tôt, Nicolas Granger (la révélation du film), et le frère du réalisateur, Lucas Harari, acteur alors occasionnel et aujourd’hui talentueux auteur de BD. Au bord d’un lac, aussi, Bertrand Belin y chante et y joue de la guitare, comme il le fera dix ans plus tard dans le Tralala des Frères Larrieu. Histoire de drague, d’amitié trouble teintée d’inconfort, Peine perdue est surtout la première collaboration du cinéaste avec le producteur Nicolas Anthomé et l’assistant réalisateur Benjamin Papin. On les retrouvera tous deux, aux côtés du monteur Laurent Sénéchal et du directeur de la photographie Tom Harari (qui officiaient déjà dans La main sur la gueule) aux avant-postes de l’aventure Onoda.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver UN MONDE SANS FEMMES (Parce que l'on retrouve dans cet autre "moyen métrage" français la même ambiance, les amours de vacances et un personnage timide.) ou encore ANTOINE ET COLETTE (Parce que mieux que François Truffaut (au travers du personnage d'Antoine Doinel dont c'est la deuxième apparition) a su montrer les amours de jeunesse et les premières déceptions sentimentales.).