DAISY CLOVER en VOD
- De
- 1966
- 123 mn
En 1936, Daisy Clover, quinze ans, vend des photos de stars de l’écran. Elle rêve de devenir à son tour l’une de celles qui font rêver les foules. Elle enregistre un disque souple qu’elle envoie au responsable d’un studio, Raymond Swan. Conquis, celui-ci lui envoie son chauffeur et lui fait faires des essais. Ceux-ci sont concluants : Daisy est lancée comme vedette. Au cours...
- Drame
- Etats-Unis
- Tous publics
1 MIN AVANT
Daisy Clover fait partie de ces films au demeurant nombreux qui nous donnent à voir l’envers du décors hollywoodien, sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain, tant la force de séduction des industries du spectacle reste grande. Nous nous attachons ici aux pas d’une adolescente très vite montée en graine qui ne rêve pour sortir de son quotidien guère folichon que de rejoindre à Hollywood les stars dont elle contrefait la signature pour se faire un peu d’argent de poche.
Remarquée par un producteur elle devient très vite une star de premier plan, sachant danser, sachant chanter, sachant séduire. Mais l’industrie du rêve peut s’avérer productrice de cauchemar. Daisy l’apprendra à ses dépends. Star à 15 ans, elle est has been à 17. Hollywood se montre alors tel qu’il est, un rouleau compresseur qui ne s’embarrasse pas de sentiment. 0n ne saurait affirmer que Robert Mulligan le réalisateur du film et ses scénaristes ont pensé à une figure existante pour brosser le portrait de Daisy, dont l’itinéraire est probablement un patchwork composé de différents destins. Mais il n’est pas interdit de penser à Judy Garland, pétulante enfant de la balle, star dès son adolescence, triomphant à 17 ans dans Le Magicien d’Oz, avant de sombrer peu à peu entre dépressions et alcoolisme jusqu’à son dernier souffle, à l’âge de 47 ans. Le sort de Daisy est sans doute plus enviable puisqu’elle fait montre dans la séquence finale d’un ressort qui, nous le souhaitons, la portera vers d’autres rivages…
Daisy Clover, c’est Natalie Wood, qui a triomphé sur les plateaux dès son plus jeune âge. Entre la folle énergie que porte son désir de chanter et de jouer la comédie et les affres de la dépression, la comédienne fait merveille, renouant pour l’occasion avec les sommets et les gouffres de ce qui restera son meilleur rôle, celui de Deanie Loomis dans La Fièvre dans le sang, le flamboyant mélodrame de Elia Kazan, tourné quatre ans plus tôt.
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