HAMLET

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Kenneth Branagh consacreune bonne partie de sa carrière à William Shakespeare et ce officiellement depuis l’âge de 23 ans où il entre à la Royal Shakespeare Company avant de fonder sa propre maison : Renaissance.

En 1989, à l’âge de 29 ans, il réalise et interprète Henry V qui lui vaut un petit séjour à  Hollywood, le temps de signer Dead Again puis d’élargir son audience avec Peter’s Friends et Frankenstein. Mais, régulièrement il revient à Shakespeare : comme acteur avec Othello d’Oliver Parker et comme réalisateur-interprète avec Beaucoup de bruit pour rien en 1993 et Hamlet en 1996.

A l’époque, Kenneth Branagh fait le tour des studios avec l’idée folle d’utiliser les textes ajoutés de Shakespeare afin de mettre en scène l’unique version complète de la pièce, qui dure plus de 4 heures. Castle Rock Entertainment accepte à deux conditions : d’abord  la garantie d’une version abrégée de 135 minutes et une distribution de grandes stars comme Julie Christie, Billy Crystal, Kate Winslet, Gérard Depardieu, Judi Dench, Charlton Heston et John Gielgud pour n’en citer que quelques unes.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HENRY V ou encore HAMLET DE LAURENCE OLIVIER .

William Shakespeare déclenche les passions et Kenneth Branagh n’a jamais caché son admiration pour le travail d’Orson Welles, ni pour celui de Laurence Olivier qui a réalisé et interprété Hamlet en 1948. Cette aventure-ci remonte à 1992, lorsque Kenneth Branagh joue dans la première version longue de Hamlet  pour la BBC Radio. Cette production précède celle de la Royal Shakespeare Company dans laquelle il cristallise son interprétation de Hamlet sur scène et décide de tenter l’aventure au cinéma. Mais Hollywood refuse de financer une production de Shakespeare longue de 4 heures et filmée en 65 mm, ce afin de tourner certaines scènes dans la manière épique de Laurence d’Arabie. Seul Castle Rock Entertainment accepte les requêtes de l’auteur et lui donne même le contrôle total du film.

Pour le soutenir, Kenneth Branagh fait alors venir l’éminence théâtrale Hugh Crumwell qui s’installe sur le plateau pour offrir une critique objective de chaque scène. Et il s’entoure de grands acteurs shakespeariens comme John Gielgud, qui a travaillé avec Laurence Olivier et Orson Welles, Derek Jacobi qui a joué Hamlet pour la télé en 1980 et a formé Branagh au sein de la Royal Shakespeare et Judi Dench d’ailleurs Oscarisée pour Shakespeare in love.

Ensuite, il mélange d’anciennes stars comme Charlton Heston, Jack Lemmon, John Mills ou Richard Attenborough avec de grands acteurs de composition comme Timothy Spall, vu chez Mike Leigh et de nouveaux talents comme Rufus Sewell révélé dans Carrington et Kate Winslet qui dans la foulée décroche le rôle de Rose dans Titanic.

Sur sa lancée, Kenneth Branagh sort Julie Christie de sa retraite et engage même deux comiques : Billy Crystal et Robin Williams, tout en leur interdisant d’être ensemble sur le plateau de peur qu’ils ne fassent trop rigoler l’équipe. Enfin en guise de remerciements, il offre un petit rôle à Gérard Depardieu qui a doublé en français et distribué Henry V et au  Duke de Marlborough qui a prêté son château de Blenheim pour le tournage d'un des films les plus long depuis Cléopâtre.

Tout d'abord, une fois n'est pas coutume, je pense que c'est un film à voir en version française. L'anglais y est tellement technique que l'on passe son temps à lire les sous-titres sans "écouter" ce qui se dit. Shakespeare, ça s'écoute. Concentré. Très concentré. On ...

Quand Branagh était encore cinéaste, c’est par Shakespeare qu’il est arrivé au septième art. Le succès d’un certain nombre d’adaptations (Henry V pour son premier long, puis Beaucoup de bruit pour rien) lui permet de financer un rêve de longue date, l’adaptation ...

Après s’être attaqué à deux pièces de théâtres de William Shakespeare pour en fournir un premier film tout à fait honorable à travers Henry V et l’extrêmement réjouissant et relaxant Beaucoup de Bruit pour Rien, Kenneth Branagh s’est tourné vers une nouvelle adaptation ...