LE TEST

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Un test de grossesse positif oublié dans la salle de bains et toute une petite famille se retrouve perturbée ! Lequel des trois ados à la maison est concerné ? L’ainé qui va se révéler un don juan insoupçonné ? le cadet éperdument amoureux de sa petite amie ? ou leur jeune soeur accro à la gymnastique rythmique ?

Le fameux test va finalement agir comme un baromètre inattendu au sein de ce foyer où tout semble rouler entre les parents et leurs enfants. Alexandra Lamy en mère exigeante mène l’enquête et va découvrir plus d’un petit secret.

Exploration d’une famille ordinaire, Le Test multiplie les situations comiques tout en brossant le portrait d’une femme de 50 ans face à toute une série d’interrogations. Le metteur en scène revendique « en toute humilité » l’influence du travail de Cédric Klapisch, comme de celui du tandem Agnès Jaoui-Jean-Pierre Bacri. Il confie qu’il « adore aussi Le Lauréat de Mike Nichols qui allie comédie et drame de façon incroyable. » De fait, le scénario du Test n’hésite pas, entre les gags, à ménager quelques scènes chargées d’émotion.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JUNO (Tout commence là aussi avec un test de grossesse. Juno est enceinte à 16 ans et son choix de mener sa grossesse à terme pour donner l'enfant à adopter va bouleverser son entourage.) ou encore 10 JOURS SANS MAMAN (Une autre famille en délire : Antoine, père de quatre enfants qui a l'habitude de se reposer sur sa femme pour l'organisation du foyer, doit soudain apprendre à se débrouiller seul.).

Récompensé par le Prix de lycéens au festival de Sarlat en 2021, Le Test est le deuxième long métrage réalisé par Emmanuel Poulain-Arnaud après Les Cobayes, une comédie avec Thomas Ngijol et Judith Chemla. Fils d’une déléguée médicale et d’un médecin généraliste dont le cabinet se trouvait dans la maison où il a grandi. Le réalisateur  reconnaît que dans Le Test, Il y a un peu de lui partout. « Cette maison dans laquelle circulent les patients comme s’ils étaient chez eux, c’était la mienne. Je me retrouve dans de nombreux personnages dans le sens où j’y ai mis de mes sensations d’enfant et de père sans que cela soit du copier-coller. Il ne faut surtout pas y voir une thérapie de réalisateur qui enverrait un message vindicatif à ses parents. Bien au contraire !»

C’est le réalisateur qui a demandé à Alexandra Lamy de devenir rousse pour incarner Annie. « Cette rousseur, c’est le feu de la famille », explique-t-il. L’idée de cette transformation capillaire lui est venue après avoir vu Vincent ou la fin du monde dans lequel la comédienne portait des cheveux rouges et campait un personnage flamboyant et imprévisible. Le metteur en scène s’est dit alors qu’en sacrifiant sa chevelure blonde et frisée associée à la douceur romantique, l’actrice trouverait plus aisément son personnage au tempérament énergique. Alexandra Lamy explique, quant à elle, que son rôle lui a fait penser au personnage de Bree dans la série Desperate Housewives.

Pour interpréter son mari, Emmanuel Poulain-Arnaud a choisi Philippe Katerine. Un choix a priori étonnant dans la mesure où l’image habituelle du chanteur-comédien ne cadre pas vraiment avec le profil discret de ce médecin gériatre assez effacé. Le réalisateur est cependant ravi d’avoir retenu l’acteur : « Philippe a apporté au personnage de Laurent cette bonhommie sur laquelle tout semble couler, qui est l’inverse du tempérament d’Annie. Ce qui donne au couple un équilibre indiscutable. Et tout comme Alexandra, Philippe possède cette vis comica hilarante qui, d’une seconde à l’autre, peut se transformer en émotion intense ».

Tiens dans l'affiche, y a un des fiston, celui ) droite, qui regarde hors champ, le seul à le faire. Accident non remarqué ou tentative maladroite de raconter quelque chose (sachant qu'à la fin, il quitte sa famille pour vivre sa vie) ?L'idée de départ est sympa. ...

Premier film, une comédie… qui plus est en France : pari casse-gueule. Un jour comme il y en a tant, la révélation d’un test de grossesse positif brise ce si parfait équilibre. On va alors être emmené dans une enquête, pour savoir à qui il appartiendrait, digne d’un ...

À l’heure où le genre se répète au lieu de se recycler, voilà une comédie qui sort des sentiers battus. Avec sa réalisation très proche de ses personnages, avec plans serrés et caméra à l’épaule, son côté faussement intimiste, ses dialogues ciselés et ses coups ...