LES BAS-FONDS (VERSION RESTAURÉE)

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Pépel le voleur vit dans une pension misérable tenue par l’infâme receleur Kostileff, en compagnie d’autres déclassés.

Une nuit, Pépel part cambrioler la demeure d’un baron et tombe nez-à-nez avec le maitre des lieux. L’aristocrate a dilapidé tout son argent au jeu et va être expulsé de chez lui. Il invite Pépel à partager son dernier repas. Les deux hommes sympathisent et le baron vient à son tour habiter chez Kostileff.

Natacha, la belle-sœur de Kostileff, est amoureuse de Pépel mais le propriétaire veut la marier de force à un policier qui l’aide dans ses affaires.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver OLIVER TWIST (1948) (David Lean adapte (avant Roman Polanski) le roman de Dickens : c'est une plongée dans les bas-fonds de Londres, royaume des voleurs et des escrocs.) ou encore LES BAS-FONDS (1957) (Parce que c'est une adaptation japonaise de la pièce de Gorki, réalisée par Akira Kurosawa, qui avait également porté à l'écran "L'Idiot" de Dostoïevski.).

Il s'agit d'un film en noir et blanc d'environ une heure et demi. L'histoire se déroule en Russie ou sévit une grande disparité sociale entre les aristocrates fortunés et les miséreux sans abris. Ces derniers vivent dans les bas fonds, un asile pour clochard tenu par un receleur ...

Première adaptation de la pièce de Gorki, avant celle de Kurosawa. On comprend ce qui a séduit Renoir, grand amateur de théâtre, dans ce joli mélodrame au final optimiste. La galerie de personnages correspond tout à fait à celle que l’on retrouve habituellement dans sa ...

Après vue "la chienne", son premier long-métrage parlant ( excepté "On purge Bébé" qui plutot un moyen-métrage ) qui est déjà très réussi malgré quelques imperfections, Jean Renoir montre qu'il est un cinéaste qui s'intéresse beaucoup aux personnages et à leurs psychologies. ...