NOTRE TOUT PETIT PETIT MARIAGE

en VOD

Ils s’aiment et n’ont pas envie de se marier. Pourtant ils va bien falloir qu’ils en passent par là s'ils souhaitent pouvoir adopter un enfant. Le couple de Notre tout petit petit mariage, comédie de Frédéric Quiring, souhaite convoler en toute intimité. Les choses ne seront pas si simples quand toute la famille décide de s’en mêler et que les amis ne sont pas en reste pour organiser une fête à tout casser.

C’est pendant le confinement de 2020 que Frédéric Quiring a eu l’idée de cette comédie. Cette période où il était interdit de voir ses proches l’a inspiré. Il s’est mis à imaginer une fête qui réunirait sa famille et ses amis et a évoqué ce sujet avec le producteur Mikaël Abecassis. Ce dernier a trouvé cette idée parfaite pour le « film de mariage » qu’il avait envie de financer depuis longtemps. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur La Très très grande classe (2020) et Sales Gosses (2016).

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BABYSITTING (Philippe Lacheau plonge le public dans une fête aussi drôle que cauchemardesque dans cette comédie riche en gags.) ou encore VERY BAD TRIP (Un enterrement de vie de garçon trop arrosé tourne au franc délire dans cette fantaisie signée Todd Phillips.).

Pour Notre tout petit petit mariage, Frédéric Quiring a très vite pensé à Ahmed Sylla qu’il avait remarqué dans L’Ascension de Ludovic Bernard puis dans Jumeaux mais pas trop d’Olivier Ducray et Wilfried Meance. Il a ensuite choisi Camille Lou qu’il avait repérée dans des séries télévisées. L’alchimie entre les deux acteurs était un élément capital du film parce que le  cinéaste considérait le couple comme le personnage central de l’histoire. Leurs performances devaient être complémentaires car la réussite de l’ensemble du film reposait sur elles. Frédéric Quiring était si convaincu qu’ils allaient être parfaits ensemble qu’il ne leur a même pas fait passer de test en duo avant le tournage.

Frédéric Quiring a choisi le « found footage », processus consistant à réunir plusieurs petits films tournés par les différents témoins de l’action. Il a revu des œuvres fondatrices de ce genre de cinéma comme Le Projet Blair Witch, Cloverfield ou Projet X pour se familiariser avec ce type de mise en scène. Il voulait placer le spectateur dans une position de voyeur qui découvre des scènes auxquelles il n’est pas censé assister. Il a aussi pensé aux films de Jerry Lewis et à La Party (1968) de Blake Edwards pour l’atmosphère burlesque dans laquelle baigne ce délire. Quatre caméras filmaient la fête et le réalisateur avait également confié des téléphones portables à certains figurants pour qu’ils puissent tourner des images qui ont été utilisées dans le montage.

Ahmed Sylla a beaucoup apprécié cette façon de tourner qui lui permettait de laisser libre cours à sa fantaisie. Le côté « dessin animé » de l’ensemble l’a tout de suite séduit. Il était régulièrement suivi par une caméra mobile qui lui semblait parfois intrusive mais lui permettait de se sentir un peu oppressé ce qui l’aidait à composer son rôle. Camille Lou a partagé ce sentiment et a surtout eu du mal à se faire à l’idée que, sur ce tournage, elle avait le droit de regarder la caméra comme elle aurait pu le faire s’il s’était agi d’un vrai mariage.

Lire la critique entière ici : https://doisjelevoir.com/2023/05/01/notre-tout-petit-petit-mariage-une-ceremonie-de-mariage-incontrolable/"Notre tout petit petit mariage" est un film simple mais efficace qui repose sur l'idée d'un mariage qui dégénère, filmé ...