THE OWNERS

en VOD

Avis aux cambrioleurs éventuels qui liraient ces quelques lignes sur un ordinateur ou un téléphone volé : attention aux maisons que vous choisissez de visiter. Parfois le butin potentiel peut aussi vous coûter cher ! C’est exactement ce qui va arriver aux quatre jeunes anglais dont vous allez faire la connaissance dans « The owners ».  

Le film du réalisateur français Julius Berg, qui a fait ses armes à la télé avec notamment la série « Les rivières pourpres », nous entraine dans les couloirs et recoins d’un manoir censé renfermer un coffre-fort rempli d’argent, où s’introduisent une nuit quatre jeunes gens très désargentés. Le souci, c’est que les vieux propriétaires des lieux, supposés être absents, vont rentrer plus tôt que prévu. 

Problème supplémentaire, le papy et la mamie sont peut-être moins inoffensifs qu’il n’y parait. Voilà une série B horrifique extrêmement réjouissante, qui vous réserve de beaux moments de frisson et vous promet de sursauter jusqu’au bout ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DON'T BREATHE (Une maison apparemment abandonnée ou facile d'accès, des intrus soudainement pris en chasse par le ou les occupants beaucoup plus coriaces que prévu !) ou encore THE VISIT (Si vous croyez que les personnages âgés sont forcément attendrissants et sympathiques, voire vulnérables, vous allez vite changer d'avis en regardant ces deux films !).

Ah ben oui, le dicton le dit clairement : « Bien mal acquis ne profite jamais ». Mary, Gaz, Terry et Nathan n’auraient jamais dû s’introduire dans la demeure de Richard et Ellen Huggins. Le prix payé au final ne valait sans doute pas le pactole espéré au départ ! Remarquez, cette idée du « tel est pris qui croyait prendre » est régulièrement mis à l’honneur dans le cinéma de genre. « The owners » prend ainsi fort dignement la suite de « Don’t breathe » en 2016, où une autre bande de jeunes gens intrépides, attiré par la rumeur d’un magot, pénétraient chez un vieil aveugle pour le détrousser, avant de se rendre compte que la victime pouvait très bien se transformer en bourreau. Partant du principe que le moindre bruit peut être utilisé par la proie devenue chasseur, ce thriller diaboliquement écrit et réalisé se révèle comme un des meilleurs films de genre de ces dernières années.  

Autres cas exemplaires un peu plus lointain : « Panic room » de David Fincher en 2002 dans lequel Jodie Foster, femme fuyant un mari violent, achète une immense maison à New York, disposant d’une pièce secrète ultra sécurisée. Dès la première nuit elle va devoir s’y réfugier avec sa fille (Kristen Stewart alors débutante), face à l’intrusion de cambrioleurs, menés par Forest Whitaker, à la recherche de millions de dollars cachés par l’ancien propriétaire des lieux... Là aussi, les choses ne se dérouleront pas tout à fait comme prévu !  

Si vous souhaitez basculer totalement vers l’horreur, je vous recommande par exemple « Le sous-sol de la peur » en 1992, réalisé par le maître Wes Craven, (« Scream », « Les griffes de la nuit » ou « La colline a des yeux »), qui imagine lui comment un jeune braqueur aux abois décide d’entrer dans une vieille maison à la réputation sordide, gardée par un couple étrange qui en interdit l’accès. Le garçon va y parvenir, à ses risques et périls...mortels !  

Le film "The Owners" est un classique efficace et tendu qui offre une agréable surprise, réalisé par un cinéaste français qui montre son amour pour le cinéma de genre à travers tous les aspects de la réalisation, notamment la mise en scène, le jeu d'acteurs ...

Classique certes mais terriblement efficace. Tendu et angoissant, le film est une vraie bonne surprise. Réalisé par un français, on sent toute l'amour que le bonhomme a d'un certain cinéma de genre qui par ce film ne révolutionne rien, tout est assez prévisible, mais fait ...

The owners : Fin des années 90, des jeunes anglais un peu paumés se mettent en tête de forcer le coffre d'un couple de vieillards. N'y parvenant pas, ils décident d'attendre qu'ils rentrent pour leur extorquer le code du coffre. Mais ce vieux couple n'est ...