LE SOMMET DES DIEUX

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8848 mètres : c’est la hauteur de l’Everest, fort justement surnommé le toit du monde... Un lieu sublime et hostile à la fois, à l’assaut duquel des milliers d’alpinistes se sont lancés. Mais qui peut revendiquer le titre du premier à avoir posé des crampons et son piolet tout la-haut ? Officiellement, la palme revient à Tenzing Norgay, qui y est parvenu en 1953.

Sauf que dans le film d’animation qui va suivre, une autre thèse est défendue : et si la véritable première ascension datait en fait de 1924 ? Un appareil photo disparu pourrait bien le prouver, celui des deux alpinistes de l’époque, Mallory et Irvine... Un reporter japonais va mener l’enquête pour dénouer ce mystère et peut-être révolutionner les manuels d’Histoire... 

Pour cela, il devra lui aussi accéder au « Sommet des Dieux ». Patrick Imbert donne à ce récit la dimension épique d’un véritable thriller, tout en explorant la dimension humaine et intime de cette quête...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ANONYMOUS (Qui était vraiment William Shakespeare ? Qui a vaincu le toit du monde le premier ? Deux énigmes historiques et deux réponses étonnantes qui remettent en cause les vérités officielles...) ou encore EVEREST (S'attaquer au toit du monde, au "Sommet des Dieux" n'est pas une mince affaire. Les dangers, l'incertitude et la fatigue sont des obstacles majeurs...).

C’est devenu une expression du langage commun : « gravir son Everest » ... L’idée d’aller au bout de soi-même, de se surpasser pour surmonter une épreuve et, qui sait, en sortir plus fort. Celles et ceux qui ont vaincu la plus haute montagne de notre planète en parlent en effet comme d’une véritable lutte, contre les éléments et la nature humaine... « Le sommet des Dieux » rend parfaitement compte de la difficulté de l’entreprise et même des périls mortels qui guettent ceux qui tentent l’expérience... Le cinéma ne pouvait ignorer un tel sujet, qui se double d’un formidable spectacle visuel. 

La montagne est un décor naturel somptueux qui s’offre aux caméras. Martin Scorsese et Bernardo Bertolucci ont abordé le sujet par le versant de la spiritualité dans « Kundun » et « Little Budha ». Les deux réalisateurs y célèbrent l’esprit de ces moines boudhistes qui perpétuent un enseignement philosophique millénaire, souvent en opposition avec les hommes et leur volonté de tout maîtriser... Jean-Jacques Annaud lui s’est intéressé dans « 7 ans au Tibet » à Heinrich Harrer, alpiniste autrichien, parti à l’automne 1939 conquérir un des sommets himalayens avec la ferme intention d’y planter le drapeau nazi. Brad Pitt incarne cet homme fait prisonnier par les britanniques une fois la guerre déclarée et qui, après son évasion, terminera son périple à Lhassa, résidence haut perchée du jeune Dalaï Lama... 

Si vous chercher un film qui montre concrètement les dangers mortels de ces lieux, c’est « Everest » qu’il vous faut voir. En 2015 Baltasar Kormakur y raconte de manière spectaculaire l’histoire vraie elle aussi de deux expéditions parties vers les cimes mais qui durent subir les pires conditions climatiques, manquant d’y rester, et pour certains alpinistes y laissant même leur vie... Rappelons enfin que l’Everest a également inspiré la comédie dans « L’ascension » de Ludovic Bernard avec Ahmed Sylla, se lançant par pour le défi fou de gravir la célèbre montagne...

Il paraît que Le Sommet des Dieux serait l'adaptation d'un manga riche et foisonnant. Il paraît que Le Sommet des Dieux serait réalisé par un français qui a bossé, par exemple, sur l'animation de Ernest et Célestine ou sur Avril et le Monde Truqué. Sauf que tout cela, ...

Dans le (faux) débat sur la prétendue médiocrité du cinéma français, on oublie souvent de citer l’animation. La production nationale y excelle pourtant, et ce long métrage de Patrick Imbert, déjà engagé par son travail sur des œuvres remarquées (Le Grand Méchant ...

J'ignore à peu près tout des mangas. Je n'aime généralement pas les films d'animation, les dessins retirant, selon mon ressenti, de la vérité au déroulement filmé de l'histoire qu'on regarde. Et je ne suis pas un passionné de montagne, d'alpinisme, non plus que fan de ...