QUAND TU SERAS GRAND

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Après avoir brillamment adapté pour le cinéma le spectacle Les chatouilles, son auteur Andréa Bescond et son metteur en scène Alex Métayer ont refait à nouveau équipe pour réaliser leur deuxième film Quand tu seras grand. Une comédie sociale qui ne manque pas d’émotions. 

L’histoire de Yannick, aide-soignant dans une maison de retraite, qui fait face aux manques de moyens avec une bonne humeur contagieuse. Mais un jour on lui impose de partager le réfectoire avec une classe d’enfants. Leur arrivée ainsi que celle de son animatrice, Aude, va compliquer la situation et bousculer le quotidien des résidents… 

Pour ce film lumineux, les réalisateurs ont constitué un couple de cinéma inédit : Vincent Macaigne est Yannick et Aïssa Maïga est Aude. On retrouve également Marie Gillain ou Carole Franck et il faut saluer la belle prestation de Christian Sinniger qui joue Yvon, le vieux bougon. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MAISON DE RETRAITE (Un autre film dont l'action est située dans une maison de retraite) ou encore UN PETIT MIRACLE (L'histoire d'une classe d'école transférée dans une maison de retraite).

Vincent Macaigne est un ovni dans le cinéma français qui a su imposer sa singularité et son talent. D’abord c’est un comédien et metteur en scène de théâtre formé au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris en 1999. S'il est passé ensuite au cinéma, c’est parce que son ami Guillaume Brac l’a supplié de jouer dans son moyen métrage, Le Naufragé alors qu’il était plus qu’occupé au théâtre. 

Catherine Corsini lui propose son premier rôle dans un long métrage, La répétition en 2001, où il est justement question de théâtre. Et tout en tournant pour Bonello (De la guerre) Jalil Lespert (24 mesures) ou Philippe Garrel (Un été brûlant) il joue Aragon, Claudel, Tchekov, Racine, Marivaux ou Dostoïevski qu’il adapte et met en scène tout comme Shakespeare. Durant la décennie suivante, sa carrière cinématographique s’accélère puisqu’il passe même derrière la caméra pour réaliser en 2017 Pour le réconfort. Avant ça, Justine Triet l’a fait tourner sans son premier film, La bataille de Solférino, Antonin Peretjatko dans La fille du 14 juillet, Guillaume Brac dans Tonnerre, Vincent Mariette dans Tristesse club ou Mia Hansen-Løve dans Eden… Bref le jeune cinéma français en fait un de ses favoris, et c’est finalement Nakache et Toledano qui en le faisant tourner dans Le sens de la fête lui ont ouvert les portes d’un cinéma d’auteur populaire. Depuis on l’a vu dans Médecin de nuit, Chronique d’une liaison passagère, ou Quand tu seras grand. Et on peut déjà dire qu’il l’est grand. 

Le train-train d’habitants d’une maison de repos est perturbé par l’irruption de bambins à cause d’un problème de cantine.De temps à autre, le film exhume avec rouerie les soucis intrinsèques à l’Éducation nationale et la misère dans laquelle séjournent nos aînés. ...

Après "Les chatouilles", Andréa Bescond et Éric Métayer décident de prendre le chemin d'une EHPAD comme il en existe tellement. La cantine de l'école ayant subit des infiltrations, la mairie décide de faire déjeuner les enfants dans le réfectoire de la ...

Un feel good on ne peut plus facile parce qu'utilisant le prétexte à peine expliqué d'une cohabitation entre personnes très âgées et enfants pour des gros effets appuyés, dans la veine évidente de Toledano/Nakache. Mais pourquoi dénigrer la génération facile ...