AMORE MIO

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Il y a maintes façons de réagir face au deuil et aucune de mérité d’être jugée. On peut s’y plonger jusqu’au bout des larmes ou décider que ce moment terrible sera aussi le terreau d’une renaissance. C’est la voie choisie par Lola dans le film qui va suivre. Terrassée par la mort de l’homme qu’elle aimait tant, la jeune femme va décider de ne pas assister à son enterrement et même de s’enfuir, accompagnée de son fils et de sa sœur.  

En chemin, Lola fera le point sur sa vie, celle de Margaux et esquissera peut-être les contours de son chemin d’après… Alysson Paradis et Elodie Bouchez campent merveilleusement ces deux frangines tenant la grande évasion pour mieux retrouver leurs sensations de gamines.  

Solaires, graves et irrésistibles, les deux actrices parviennent à nous passionner et à nous bouleverser, au cœur d’une histoire plus universelle qu’il y paraît. Un premier film sensible et réussi signé Guillaume Gouix… 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver COMME DES FRERES (Un deuil, des liens familiaux et amicaux : l'occasion de saluer une dernière fois l'être aimé mais aussi de nouer d'autres liens...) ou encore LES SOEURS FACHEES (Les relations entre soeurs ne sont pas toujours un long chemin paisible ! Les tandems Paradis-Bouchez et Frot-Huppert vont en faire l'expérience...).

C’est donc à près de 40 ans que Guillaume Gouix décide de passer derrière la caméra, après avoir fait ses armes avec plusieurs courts métrages. Passionné par le jeu depuis sa jeunesse, il débute dès l’âge de 16 ans à la télévision, tout en parachevant sa formation de comédiens au Conservatoire de Marseille ou dans une école à Cannes. Si c’est la réalisatrice Claire Doyon qui lui donne son premier rôle au cinéma en 2003 dans le film « Les lionceaux » mais c’est véritablement quatre ans plus tard que le jeune homme se fait remarquer sur grand écran grâce à « L’ennemi intime » de Florent Emilio-Siri dans lequel il incarne aux côtés de Benoit Magimel et Albert Dupontel un jeune caporal de l’armée française durant la guerre d’Algérie…  

Guillaume Gouix à une gueule de cinoche, un physique félin et sportif qui vont lui ouvrir les portes d’autres plateaux importants comme celui de « L’Immortel » de Richard Berry avec Jean Reno en 2010 ou encore « Jimmy Rivière » de Teddy Lussi-Modeste l’année suivante, qui lui vaudra une nomination au César du meilleurs espoir masculin… 2011, l’année où Woody Allen fait aussi appel à lui dans « Minuit à Paris » ! Par la suite, l’acteur va apparaitre aux génériques de films comme « Sous les jupes des filles » d’Audrey Dana, « La french » de Cédric Jimenez, « Braqueurs » de Julien Leclercq mais aussi dans des registres plus romantiques comme « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait » d’Emmanuel Mouret en 2020.  

Guillaume Gouix trace donc un chemin remarqué au cœur du cinéma français, privilégiant les films d’auteurs aux grosses productions et s’engage donc désormais sur la voie de la réalisation, encouragé par le bel accueil réservé à « Amore mio » en 2022. Peut-être aura-t-il envie un jour de porter un projet pour lequel on l’avait annoncé en tête d’affiche il y a quelques années : celui d’un biopic consacré à Alain Prost dans lequel il devait jouer le rôle du plus célèbre pilote français de Formule 1… 

Ce Amore mio est beau, émouvant, libre et porté par 2 actrices magnifiques.Un regard lumineux sur le deuil et la sororité.Le film surprend par sa joie qui contrebalance avec le sujet.On en sort joyeusement secoué au rythme de ces deux beaux personnages et de ce petit gars qui ...

Ne serait ce que pour Alysson Paradis électrique , Élodie Bouchez intense et l'enfant je le conseillerai. Performances superbes.Mais en plus le film est tendre , percutant et avec un côté POP rock n roll qui m'a beaucoup plu. Joli premier essai. ...

je créé ce compte sens critique pour pouvoir écrire ici, car j’ai vu AMORE MIO hier aux sept batignolles à Paris et je veux donner envie aux gens de le voir.Libre, beau, j’ai ri, pleuré et eu envie de danser devant ces deux actrices superbes et ce petit ange d’acteur.Courez-y ...