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L’opus magnum d’Abdellatif Kechiche, une chronique estivale tournant le dos aux règles du récit pour se couler dans les hésitations sentimentales de ses personnages, et célébrer l’insouciance de la jeunesse.

Adaptation cinématographique d’un chef d’oeuvre du théâtre contemporain italien par sa propre autrice et metteur en scène, Emma Dante. Un hommage vibrant à la féminité dans une société patriarcale.

En adaptant le thriller hongkongais Infernal Affairs, Martin Scorsese signe un grand film de truands, à l’intersection du western et de la tragédie shakespearienne.

Parce que le principe des destins croisés a été maintes fois utilisé au cinéma mais Dominik Moll réussit encore à nous surprendre.

Entre rancoeurs et redécouverte, Les éclats et ses retrouvailles forcées d'un couple séparé de longue date font l'émouvant bilan d'une relation conjugale.

Collusion entre un groupe de punk-rock et des néo-nazis, Green Room redéfinit le huis-clos d'action comme un puissant coup de boule.

Projet aussi pharaonique qu'au long cours, Gangs of New York est l'oeuvre la plus ambitieuse de Martin Scorsese : raconter la naissance de l'Amérique moderne.

Dans ce drame intimiste et organique, Rebecca Miller, figure mésestimée du cinéma indépendant américain, embrasse l’effondrement des illusions libertaires nées dans les années 1970.

En retraçant les débuts, dans le Oslo des années 1990, de Mayhem, groupe de black metal norvégien controversé, ce biopic réalisé par le batteur originel d’une autre formation fait le pari de la fidélité historique et du souci du détail.

Film culte des années 1980, qui offre par ailleurs son premier grand rôle au cinéma à Robin Wright, Princess Bride est une parodie maligne et ironique des contes de fée.

Plus que la révélation d'un cinéaste, Jean-Jacques Beineix, Diva reste le manifeste esthétique de la nouvelle génération de réalisateurs français émergée dans les années 80.

Si la figure du trio hante le cinéma français, de Jules et Jim aux Innocents, Jérôme Bonnell s’empare du sujet avec beaucoup de tendresse et de modernité. À trois on y va déjoue les clichés pour célébrer la libre circulation du désir.

Porté par des personnages attachants et une bande-originale exceptionnelle, ce road-movie belge drôlement sincère et bon enfant s’appuie sur ses deux comédiens principaux, Bouli Lanners et Wim Willaert.

Un jeu de massacre aussi hilarant que cruel en Afrique Équatoriale française, où un policier méprisé se transforme en justicier implacable.

Parce que Yorgos Lanthimos met en scène un pur cauchemar en forme de farce tragique.

Le film choc d’une génération sur le thème des ravages de la drogue. Un marqueur de la pop culture des années 2000. Le film qui fit de Darren Aronofsky un réalisateur star.

L’opus magnum d’Abdellatif Kechiche, une chronique estivale tournant le dos aux règles du récit pour se couler dans les hésitations sentimentales de ses personnages, et célébrer l’insouciance de la jeunesse.

Parce que le principe des destins croisés a été maintes fois utilisé au cinéma mais Dominik Moll réussit encore à nous surprendre.

Une plongée viscérale dans les marges de la société allemande à travers le parcours d’un médecin clandestin chargé de soigner un malfrat, et pris malgré lui en tenaille dans une guerre des gangs.

Entre rancoeurs et redécouverte, Les éclats et ses retrouvailles forcées d'un couple séparé de longue date font l'émouvant bilan d'une relation conjugale.

Parce que c'est un film sur les syndromes post-traumatique après les attentats du 13 novembre.

Le premier des trois chefs d’oeuvre indiscutables de William Friedkin, un an avant L’Exorciste, et cinq ans avant Sorcerer, qui révolutionna le film policier grâce à son style ultra-réaliste.

Jacques Audiard nous plonge dans son univers, fait de désirs, de rencontres, de solitude et de beauté urbaine.

Avec son cultissime film de casse, Jean-Pierre Melville enfonce le clou de ses obsessions pour les polars à l’os doublés d’études de caractères. Et la séquence centrale du cambriolage, quasiment muette, inspirera Michael Mann.

Parce que Sandrine Bonaire et Isabelle Huppert ont mérité leur double prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1995.

Parce que ce classique est un hommage aux films de gangsters de la grande époque.

Parce que c'est l'une des plus belles, audacieuses et réussies adaptation du classique de Victor Hugo.

Parce que c'est l'une des plus belles, audacieuses et réussies adaptation du classique de Victor Hugo.

Parce que la violence et la beauté vont de pair dans cette cinglante vue en coupe de l'Amérique bourgeoise et provinciale et de ses hypocrisies monstrueuses.

Parce qu'avec cette quête de l’intime nouée en son coeur, ce film percutant s’inscrit dans une actualité qui ensanglante encore aujourd’hui le Moyen-Orient.

Parce qu'il faut voir la séquence finale et ses 122 cadavres

Parce que ce film, dédié à Nathalie Sarraute, consiste en une sorte d'adaptation, au cinéma, d'un genre littéraire, le « nouveau roman ».

Parce que c'est une comédie parfaite, aussi drôle que transgressive, aussi musicale que travestie, avec sa célèbre réplique "nobody's perfect".

Parce que pour la première fois, Coluche, en triste pompiste, ne fait plus du tout rire.

Le film choc d’une génération sur le thème des ravages de la drogue. Un marqueur de la pop culture des années 2000. Le film qui fit de Darren Aronofsky un réalisateur star.

Parce qu'Orson Welles a tourné ce film, souvent considéré comme le plus grand film de l’histoire du cinéma, à seulement 25 ans.

Parce que cette fresque monumentale filmée depuis l’intime est l'un des plus grands chefs d'oeuvre sur la guerre du Vietnam.

Avec quelques autres, Bertrand Tavernier réinvente le film policier des années 90. Une forme de documentaire social, dans lequel des flics ont une existence et la ville une âme.

Parce que c’est le parcours intime d’une femme qui attend un verdict médical et cherche un sens à sa vie.

Le premier des trois chefs d’oeuvre indiscutables de William Friedkin, un an avant L’Exorciste, et cinq ans avant Sorcerer, qui révolutionna le film policier grâce à son style ultra-réaliste.

Lui-même résistant, Jean-Pierre Melville signe un film paradoxal, à la fois grande fresque sur ces hommes et ces femmes qui ont défendu la France pendant l’Occupation et oeuvre intime et dépouillée.

Parce que Belmondo rayonne face à Richard Anconina, et nous surprend par sa sensibilité.

Parce que ce film glaçant a obtenu le lion d'argent à la Mostra de Venise.

Parce que Tarantino livre un melting-pot décomplexé sur ses influences de cinéma d'exploitation, et entame un cycle politisé sur la revanche des minorités dans sa filmo.

Parce que la vengeance de la Mariée, promise pour ce Volume 2, a un arrière-goût étonnant de regrets.

Parce que le film de Melville a influencé aussi bien John Woo que Jarmusch et Winding Refn.

Parce que Marjane Satrapi a porté à l'écran sa bande dessinée éponyme, basée sur ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.

Parce que c'est le premier film de Quentin Tarantino en tant que réalisateur et que presque tous les germes de son style sont déjà là.

Le film à voir si vous voulez vous rassurer sur la stabilité de votre couple et vous convaincre que même Ryan Gosling peut être (très) malheureux en amour.

Si la figure du trio hante le cinéma français, de Jules et Jim aux Innocents, Jérôme Bonnell s’empare du sujet avec beaucoup de tendresse et de modernité. À trois on y va déjoue les clichés pour célébrer la libre circulation du désir.

Parce que ce film finlandais aborde un sujet peu traité au cinéma : le polyamour, ou la capacité à avoir plusieurs relations "sérieuses" en même temps.

Avec beaucoup de pudeur et de sincérité, Romane Bohringer et Philippe Rebbot mettent en scène leur propre séparation, qu’ils souhaitent la plus douce possible. En résulte un film charmant, sous forme d’autofiction joyeuse.

Parce que la mélancolie américaine aura rarement été aussi bien filmée que par Wong Kar-wai.

L’opus magnum d’Abdellatif Kechiche, une chronique estivale tournant le dos aux règles du récit pour se couler dans les hésitations sentimentales de ses personnages, et célébrer l’insouciance de la jeunesse.

Parce que cette histoire d'amour bouleversante a obtenu le César du meilleur premier film

Tout entière portée par une Anaïs Demoustier sautillante, cette comédie sentimentale pleine de finesse porte un regard tendre sur une génération prise entre ses ambitions et sa soif avide de liberté.

Parce que c'est un premier film touchant et sensible, qui sonne juste.

Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Hafsia Herzi se met en scène dans la peau d’une amoureuse inconsolable. Avec peu de mots mais beaucoup de délicatesse, et un sens du réalisme qui la rapproche de son mentor, Abdellatif Kechiche.

Parce que si le film s’inscrit dans la description classique d'amours impossibles, il innove en situant son intrigue dans le cadre inattendu du monde des gitans.

Jacques Audiard nous plonge dans son univers, fait de désirs, de rencontres, de solitude et de beauté urbaine.

Parce que Mia Hansen-Løve raconte avec une grande sensibilité la perte du premier amour et la reconstruction d’une jeune femme.

Alain Guiraudie creuse son sillon très personnel du cinéma gay en milieu rural en imaginant la cavale d’un homosexuel et d’une jeune fille. Un film débridé et inquiétant à la fois, quête totale de liberté empreinte d’hyper-réalisme.

Parce que Kusturica déconstruit le mythe américain grâce à une Faye Dunaway étincelante et un Johnny Depp fêlé, entre rêve et réalité.

Parce que ce film, célébré au festival de Berlin, est une ode à la vie, un débordant appel à la chaleur humaine.

Parce qu'il est rare qu’une histoire de vaisseau nous entraîne si haut sans quitter la terre.

Parce que ce premier film de Charlotte Le Bon vous plonge dans une atmosphère envoûtante où désir et mystère se rencontrent.

Adaptation cinématographique d’un chef d’oeuvre du théâtre contemporain italien par sa propre autrice et metteur en scène, Emma Dante. Un hommage vibrant à la féminité dans une société patriarcale.

Parce que quatre ans après la sortie du désormais grand classique Midsommar, Ari Aster soigne son retour avec un film absolument vertigineux.

Parce que le titre renvoie à la carrière passée de Federico, sept films et deux courts qui comptent donc pour un demi.

Parce que David Lynch a imprégné le film de son ADN artistique unique.

Parce que le cinéma de Leos Carax est définitivement une expérience à part.

Parce que cette adaptation du roman graphique "I Kill Giants" pose un regard bouleversant sur l'adolescence et ses traumatismes.

Parce qu'il fut question un temps que Pagnol coréalise le film avec Cocteau

Parce que Reda Kateb incarne magnifiquement le plus célèbre musicien de jazz manouche.

Mieux qu'un biopic, Colette s'imprègne de l'esprit de la romancière pour exprimer la quête de liberté, amoureuse comme sociale, de toutes les femmes.

Parce que la ressemblance de Marie Baümer avec Romy Schneider était trop tentante pour ne pas être utilisée.

Parce que ce beau film musical raconte l’histoire d’un rockeur sur le retour en se plaçant à mi-chemin entre fiction et documentaire.

Parce que Mia Hansen Love revisite en fiction la naissance de la French Touch des années 90 avec les Daft Punk en invités surprise.

Parce que, dans ce septième long métrage, la réalisatrice nous entraîne dans une histoire doublement intime.

Refusant toute angélisme, le biopic d'un artiste lourdement handicapé reste la double révélation d'un cinéaste, Jim Sheridan, et d'un acteur exceptionnel, Daniel Day-Lewis.

Portrait d'une plus célèbres poétesses américaines, Emily Dickinson A Quiet Passion est surtout une fiè-vreuse ode à la rébellion aux conventions et aux injonctions.

Parce que la réalisatrice d’Anatomie d’une chute livre un face à face aussi intense que troublant.

Parce que le cinéma français évoque rarement la "retirada", l'exode des Espagnols pendant la Guerre civile.

Parce que c’est le film d’un réalisateur rare, d’un maitre espagnol du cinéma.

Parce que le film a été tourné pendant la pandémie en 2021 dans un Madrid désert quasi surréel.

Parce que cette exploration fantasmée en compagnie d’une actrice rappelle Mulholland Drive et Millenium Actress.

Parce que le film parle de la création de l'une des plus grandes pièces du théâtre italien.

Un film d’animation chatoyant et bouleversant, relatant l’histoire d’amour orageuse d’un pianiste et d’une chanteuse cubaine, pris dans les filets de leur passion et de la grande Histoire.

Parce que Marjane Satrapi a porté à l'écran sa bande dessinée éponyme, basée sur ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.

Parce que c'est une belle ode à l'indépendance et un modèle de comédie réussie.

Parce que si le film s’inscrit dans la description classique d'amours impossibles, il innove en situant son intrigue dans le cadre inattendu du monde des gitans.

Inspiré par la propre jeunesse de sa réalisatrice, Je danserai si je veux fait vibrer un girl power à Tel-Aviv à travers une bande de copines qui envoie bouler les diktats.

Parce que ce film féminisme autour de l'avortement est inspiré de faits réels datant des années 1970, tout en étant plus que jamais d'actualité.

Récit d'une course contre la montre, La permission s'autorise à révéler avec bravoure le poids des traditions conservatrices sur les femmes iraniennes.

Mieux qu'un biopic, Colette s'imprègne de l'esprit de la romancière pour exprimer la quête de liberté, amoureuse comme sociale, de toutes les femmes.

Parce que derrière cette histoire de divorce compliqué en Israel se cache surtout une étude sur le droit des femmes au Moyen et Proche Orient. Schlomi et Ronit Elkabetz signent de concert une ode à l’évolution des moeurs...

Portrait d'une plus célèbres poétesses américaines, Emily Dickinson A Quiet Passion est surtout une fiè-vreuse ode à la rébellion aux conventions et aux injonctions.

Parce que la réalisatrice a découvert son actrice principale après l'avoir vu danser.

Parce que ce film vibrant de sensualité et de colère mêlées nous fait découvrir le destin tragique d'une grande écrivaine mexicaine.

Adaptation cinématographique d’un chef d’oeuvre du théâtre contemporain italien par sa propre autrice et metteur en scène, Emma Dante. Un hommage vibrant à la féminité dans une société patriarcale.

Parce que Jónas Trueba joue merveilleusement bien de sa caméra à la lisière du documentaire et de la fiction.

Parce que c'est une adaptation du roman du même nom de John Steinbeck publié en 1939 et récompensé du prix Pulitzer l'année suivante.

Noémie Merlant se donne corps et âme en... jeune femme amoureuse d'un manège dans Jumbo, portrait aussi audacieux que sensible d'un mal-être générationnel.

Parce que l'on retrouve l’atmosphère pesante des grands films noirs dans ce thriller haletant brillamment mis en scène.

Parce que cette réflexion sur la notion de justice offre un beau portait de femme courageuse. Elle est inspirée d'une histoire vraie.

Parce que c'est un mélange de romance, d'onirisme et de dénonciation politique inédit.

Parce que ce premier film nous convie au coeur d’un récit intime, où la chronique familiale rencontre le spirituel.

Parce que c’est le premier film réalisé en duo par Josh et Benny Safdie, futures stars du cinéma indépendant américain.

Parce qu’avec ce film fou, invraisemblable dans le paysage du cinéma français, Arthur Harari s’est imposé comme l’un des réalisateurs les plus ambitieux de sa génération.

Parce que derrière ce procès, il y a la vie bien réelle d'un homme.

Parce que le film a été tourné sur la même voie ferrée que celle du Mécano de la General

Parce que ce film historique multi-récompensé de Yorgos Lanthimos se révèle une satire noire et grotesque de l’aristocratie anglaise.

Parce que Gonzalo Tobal réussit un thriller judiciaire et familial haletant.

Parce que Yorgos Lanthimos met en scène un pur cauchemar en forme de farce tragique.

Parce que ce film a raflé pas moins de neuf Magritte, l'équivalent belge de nos César.

Parce que quelques années avant d'être révélé mondialement avec The Lobster, Yórgos Lánthimos éblouissait déjà.

Parce qu'il fallait bien une comédie noire pour dissiper les écrans de fumée du lobby du tabac.

Parce que sans le Django de Corbucci, pas de Tarantino, ou presque.

Parce que les étendues brésiliennes offrent un décor à la fois exotique et oppressant à ce véritable thriller social...

Parce qu’Ettore Scola dresse un portrait magnifique et inoubliable d’un des épisodes les plus célèbres de l’Histoire de France.

Parce que le film est une expérience documentaire sans équivalente sur la place de l'homme sur terre.

Parce que le film - sur l'exil de Carlo Levi - fut tourné en Basilicate, alors "Lucanie"

Parce que c'est le remake de L'énigme du Chicago Express, film noir majeur des années 50.

Parce que ce film japonais est une oeuvre sauvage et dérangée qu’il est difficile d’oublier.

Parce que ce film oublié fait partie des perles méconnues du western spaghetti et est sans aucun doute l'un des meilleurs de la veine comique.

Parce que non seulement Gainsbourg joue dans le film, mais il en a composé la musique.

Parce que la réalisatrice Kinuyo Tanaka offre un magnifique portrait de femme libre et irrévérencieuse, très osé dans le contexte du Japon des années 1950.

Parce qu'il faut voir le regard aussi acerbe sans concession d'une réalisatrice sur les années mussoliniennes de l'Italie.

Parce que cette fable émancipatrice milite pour la scolarisation des femmes indiennes.

Parce que c'est le premier film de l'après-guerre qui tente réellement de faire face aux atrocités de la Shoah.

Parce que c'est le 15 septembre 1954 que fut tournée la mémorable scène de la bouche de métro.

Parce que c’est le film référence sur le marché noir, durant l’Occupation.

Parce que plus de 85 ans après sa sortie, ce chef d’oeuvre de Marcel Carné reste l’un des repères fondateurs du cinéma français en alliant tradition et modernité...

Parce que c'est la seconde adaptation par Baroncelli de l'oeuvre d'Émile Zola, le réalisateur en ayant déjà tiré une première version muette dix ans plus tôt.

Parce que Melville s'essaie pour la première fois au polar, qui deviendra son genre de prédilection.

Parce que c'est une comédie parfaite, aussi drôle que transgressive, aussi musicale que travestie, avec sa célèbre réplique "nobody's perfect".

Parce qu'à l'orée du parlant, cet immense succès public fit de Gaby Morlay une vedette de l'écran après la scène.

Parce que ce film muet allemand, consacré à l'histoire de France, fut un succès international lors de sa sortie en 1919.

Parce que le premier volet de la trilogie Dromard se déroule non pas en Corse, non pas à Hong Kong mais tout simplement en Bretagne.

Adapté du roman de Jean Cocteau par lui-même, qui jette son dévolu sur Jean-Pierre Melville pour la réalisation, ce film théâtral et vénéneux offre une partition idéale à l’actrice Nicole Stéphane.

Parce qu’il n’y a pas que Fellini, en Italie !

En adaptant le prix Goncourt de Béatrix Beck, Jean-Pierre Melville signe l’un de ses films les plus dépouillés et les plus inventifs à la fois, cachant derrière l’histoire quelque peu austère d’une conversion des effets de caméra et de montage époustoufla

Parce que Joseph L. Mankiewicz est un des maîtres du thriller intime, utilisant le mensonge et la manipulation comme ressorts de ses intrigues implacables.

Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne : Albert Simonin à l’écriture, Michel Audiard aux dialogues, Bernard Blier et Jean Lefèvre dans les rôles principaux perpétuent sans effort l’esprit des Tontons flingueurs dans cette comédie signée Edouard M

Parce que Cria Cuervos, c’est le monde de l’enfance vu à travers le regard d’une petite fille de sept ans.

L’autre film de la consécration pour Steven Soderbergh, lui ayant valu son Oscar du meilleur réalisateur, près de dix ans après la traversée du désert ayant suivi sa Palme d’Or pour Sexe, Mensonges et Vidéo.

Rare incursion de Martin Scorsese dans le biopic, Aviator profite du parcours faramineux d'Howard Hughes pour être aussi un superbe cours d'histoire du cinéma de studio hollywoodien.

Parce que l'on retrouve l’atmosphère pesante des grands films noirs dans ce thriller haletant brillamment mis en scène.

Parce que ce court métrage de Georges Méliès est une oeuvre majeure du 7ème art.

Parce que Monia Chokri, quelques années avant son César obtenu en 2024 pour "Simple comme Sylvain", avec la même Magalie Lépine-Blondeau, sait montrer l'amitié et ses failles avec mordant.

Parce que Sam Peckinpah a réuni un duo de légendes du 7e Art, Randolph Scott et Joel McCrea dans un western d’une intense beauté.

Parce que c’est une odyssée vaporeuse qui émeut de bout en bout à travers les regrets d'un homme au seuil de sa vie.

Parce que Marylin a vraiment failli se noyer dans la rivière du titre.

Pour y trouver Jeanne d'Arc et François 1er

Parce que Colin Farrell et Nicole Kidman sont brillants en mari et femme aussi normaux que pervers.

Fascinée par le monde de la nuit et la prostitution, qu’elle a décrit également dans Madame Claude ou Princesses, la réalisatrice Sylvie Verheyde s’intéresse avec Sex Doll au spleen des travailleuses du sexe. Avec une Hafsia Herzi magnétique.

La performance hallucinante de Margot Robbie lui a fort justement valu une nomination aux Oscars 2018...

Parce que l’Éthiopie y est joliment racontée via ce conte d’une amitié entre un garçon et son mouton.

Parce que les quartiers de Paris sont une inépuisable source de récits.

Parce que le fossé n’a jamais été aussi grand entre le passé et le présent, le rêve et la réalité, et parce qu'on aime se perdre dans ce cinéma.

Parce que cette chronique d’une famille à la dérive est réalisée par Teresa Villaverde une des figures les plus remarquables du cinéma portugais actuel.

Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Hafsia Herzi se met en scène dans la peau d’une amoureuse inconsolable. Avec peu de mots mais beaucoup de délicatesse, et un sens du réalisme qui la rapproche de son mentor, Abdellatif Kechiche.

Parce que le cinéma des débuts de Yórgos Lánthimos (The Lobster) était aussi fascinant que terrifiant.

Parce que la réalisatrice d’Anatomie d’une chute livre un face à face aussi intense que troublant.

Parce que cette réflexion sur la notion de justice offre un beau portait de femme courageuse. Elle est inspirée d'une histoire vraie.

Parce que ce film puissant trouve un écho troublant avec le monde contemporain en montrant comment des femmes innocentes ont pu être persécutées.

Parce que c’est le retour en grâce d’un acteur qu’on adore, Brendan Fraser, récompensé aux Oscars.

Parce qu'Icíar Bollaín a commencé sa carrière comme actrice chez Ken Loach, une influence qui se retrouve dans son engagement et sa façon d'aborder des sujets d'actualité.

Collusion entre un groupe de punk-rock et des néo-nazis, Green Room redéfinit le huis-clos d'action comme un puissant coup de boule.

Plus qu'une immersion dans le monde de la mafia de Las Vegas, Casino fait un magistral bilan de la civilisation américaine.

Parce que ce film basé sur un livre-enquête jette un nouveau regard sur les meurtres des rappeurs Tupac Shakur et The Notorious B.I.G.

Parce que cette histoire de vengeance familiale est autant inspirée par "Hamlet" que par les films noirs hollywoodiens des années 1940.

Parce que ce polar urbain teinté de drame arrive à émouvoir grâce à l'interprétation habitée de Ron Perlman, sublime en tueur à gages vieillissant.

Plus que la révélation d'un cinéaste, Jean-Jacques Beineix, Diva reste le manifeste esthétique de la nouvelle génération de réalisateurs français émergée dans les années 80.

Parce que Tomas Milian est génial en ancien ripoux devenu flic à l’hygiène douteuse, sorte d’alterego crasseux d’Al Pacino dans Serpico.

Parce que le film est inspiré d'une véritable histoire de gangsters dans la Chine contemporaine.

Parce que le film, présenté en compétition au 70e Festival de Cannes, a permis à Joaquin Phoenix de remporter le prix d’interprétation.

Parce que ce premier film indépendant qui décrit le parcours d'un homme et d'un adolescent liés par un secret trouve un équilibre très juste entre malaise et mystère.

Parce que cet immense succès populaire des années 70 valut à Claude Brasseur le César du meilleur acteur.

Parce que ce thriller de science-fiction, film de genre venu d’Allemagne, ne laisse aucun répit au spectateur.

Parce que le deuxième film de Ben Affleck est un bijou de film noir.

Une plongée viscérale dans les marges de la société allemande à travers le parcours d’un médecin clandestin chargé de soigner un malfrat, et pris malgré lui en tenaille dans une guerre des gangs.

Parce que Daniel Radcliffe prouve qu'il peut aussi être convaincant au rayon charme et comédie !

Alain Guiraudie creuse son sillon très personnel du cinéma gay en milieu rural en imaginant la cavale d’un homosexuel et d’une jeune fille. Un film débridé et inquiétant à la fois, quête totale de liberté empreinte d’hyper-réalisme.

Parce que ce film israélien aborde le sujet tabou de l’euthanasie avec humour et émotion.

Tout entière portée par une Anaïs Demoustier sautillante, cette comédie sentimentale pleine de finesse porte un regard tendre sur une génération prise entre ses ambitions et sa soif avide de liberté.

Avec beaucoup de pudeur et de sincérité, Romane Bohringer et Philippe Rebbot mettent en scène leur propre séparation, qu’ils souhaitent la plus douce possible. En résulte un film charmant, sous forme d’autofiction joyeuse.

Parce qu'entre vérité et fiction, c'est une plongée immersive et dérangeante chez les Raëliens.

Parce que c'est l'un des plus beaux rôles de Mads Mikkelsen, définitivement l'un des plus grands acteurs contemporains.

Parce qu’Anke Blondé mise sur l’humour et le comique de situation pour dépeindre l’étouffant quotidien d’une femme européenne au 21ème siècle.

Parce qu'on adore se faire une toile !

Jacques Audiard nous plonge dans son univers, fait de désirs, de rencontres, de solitude et de beauté urbaine.

Parce que la ville de Madrid en plein été, offre un merveilleux décor dépaysant à cette histoire d'amour.

Parce que si vous aimez l’humour très noir et un Mads Mikkelsen survolté, ce film est fait pour vous

Parce que les films à fois drôles et engagés ne sont pas nombreux.

Parce que c’est l’histoire de la revanche des geeks losers devenus les rois du monde au XXIe siècle.

David Cronenberg a 15 ans lorsque sort sur les écrans de Toronto, sa ville natale, la Mouche noire, le film de série B que vient de tourner Kurt Neumann pour la Fox. Presque trente ans plus tard, après de nombreux courts métrages et six longs métrages, il

Parce que son ambiance glaciale et sombre renouvelle brillamment le genre vampirique

Parce que le film a suscité la polémique lors de sa projection à Cannes, spectateurs quittant la salle d’un côté, standing ovation de l’autre.

Parce que le film de vampires transposé dans l’univers du western et assaisonné à la sauce comique donne un mélange détonant.

Parce que l'humour, le sexe et le sang sont ici pour une amusante caricature des travers de l'Amérique machiste.

Parce que que ce terrifiant film espagnol prouve la vigueur du cinéma de genre bien au-delà d'Hollywood.

Parce que sous ses dehors de fable satirique, Parents est aussi un véritable cauchemar horrifique et paranoïaque vue à travers les yeux d'un enfant.

Parce qu’avec ses éléments familiers, le scénario donne l’impression d’être en terrain connu, mais c’est pour mieux nous emmener dans des développements totalement imprévus.

Parce que derrière l’innocence d'un enfant peut se cacher le Mal absolu...

A cause d'un bonus de mauvais goût : aux Etats-Unis, le DVD du film était accompagné d'un morceau de viande soi-disant préparée par le personnage du cannibale.

Parce que ce film d'horreur passé inaperçu en France est un objet de grande maîtrise lorgnant vers l'épouvante arty haute couture.

Parce que cette série B crue et violente est un mélange des genres et des excès, dont le ton trop sérieux force l’hilarité.

Parce que c'est le film fondateur de l'oeuvre de George Romero.

Parce que c’est une déclaration d’amour au cinéma d’exploitation des années 1970 et un hommage aux séries B que Tarantino aime tant.

Parce que le deuxième film de Ben Affleck est un bijou de film noir.

Parce que ce film de survie se déroule intégralement... dans des toilettes de chantier.

Parce que Mickey Rourke laissa sa place au dernier moment à Woody Harrelson.

Parce que même si le réalisateur, Mario Caiano, manquait de moyens, certaines séquences ne manquent en revanche pas d'audace.

Parce que le réalisateur Kim Seong-hun a dévoilé s’être inspiré du film Sang pour sang des frères Coen.

Parce que Jonathan Rhys Meyers livre une touchante performance et déconstruit le mythe du sauveur blanc.

Parce que le tournage du film en Louisiane ne fut pas une mince affaire et que ça se sent !

Parce qu'il faut entendre la réplique lancée par Schwarzy à l'alligator mort : "you, luggage".

Parce que David Cronenberg laisse de côté le fantastique et l'horreur pour exprimer sa passion des courses automobiles.

Parce que le film est inspiré de la vie de Jan Baalsrud qui a pu s’échapper de Norvège après une tentative de sabotage qui a mal tourné.

Parce que c’est le film mésestimé d’un cinéaste de légende.

Parce que Sam Peckinpah a réuni un duo de légendes du 7e Art, Randolph Scott et Joel McCrea dans un western d’une intense beauté.

Trois courts-métrages dans l’esprit de Noël, qui allient la tendresse et le merveilleux. La variété des techniques d’animation (images de synthèse, poupées animées et dessin animé traditionnel) fait de ce programme un concentré de créativité et de poésie.

Cinq courtes histoires du chien errant préféré des enfants pour leur faire découvrir les beautés de Paris. Chien pourri est une version canine de Charlot, un animal rêveur et tendre, dont les aventures burlesques et poétiques sont irrésistibles.

La beauté des fjords du Grand Nord, des icebergs et des aurores boréales, est parfaitement restituée par ce long-métrage d’animation québécois, récit initiatique porteur de valeurs positives comme l’acceptation de la différence et le refus de la violence.

Parce que c'est le cinquième épisode de la saga des Ours Boonie, qui en compte de nombreux autres.

Parce que l'avenir est ici représenté par les enfants et les oiseaux qui regorgent d'inventivité pour sauver le monde.

Parce que ce premier volet a eu une influence majeure sur l'animation à la française.

Parce qu'un petit garçon recherche son étoile et découvre une fabrique de rêves

Les Goonies n'ont pas disparu, ils sont en Estonie!

Parce que l'habit ne fait pas le chat !

Parce que Jenna Ortega, aujourd'hui star de la série "Mercredi" et de "Beetlejuice Beetlejuice", était alors toute jeune.

Parce que même si le violoncelle n'est pas un instrument très rock, il se marie finalement bien avec la guitare et la batterie.

Parce que cette adolescente invisible est une véritable super-héroïne, comme son homonyme (Sue Storm) des "Quatre Fantastiques".

Parce que cette suite nous entraine en Thaïlande.

Parce que les aventures épiques de Kara et ses amis sont inspirées par le jeu vidéo "Mini World".

Parce que Paolo Trotta parvient à passionner avec une tombe pour seul décor et une Catherine Hiegel bouleversante.

Parce que Julien Hallard, pour le dernier de ses 7 courts métrages et 4 ans avant son long métrage "Comme des garçons", donne vie à un désopilant sosie fan de Jim Morrison en la personne de Franc Bruneau.

Parce que les dialogues enlevés de ce court-métrage multiprimé vous feront adhérer au présentisme.

Parce que ce moyen-métrage, tourné à Majorque, évoque avec sensibilité la relation d'une mère en galère et sa fille, seules pour un week-end.

Parce qu'Arnaud des Pallières, par un défilement d'images de films de famille, reprend avec grâce tous les codes du cinéma muet (noir et blanc, cartons), pour redonner vie à une jeune fille disparue dans les années 30.

Parce qu'après plusieurs courts-métrages réalisés ensemble ou en solo, un premier long métrage, "Jessica Forever", et un second à venir, "Eat the Night", revenons aux sources d'une jeunesse en perte de sens.

Parce que Monia Chokri, quelques années avant son César obtenu en 2024 pour "Simple comme Sylvain", avec la même Magalie Lépine-Blondeau, sait montrer l'amitié et ses failles avec mordant.

Parce qu’il s’agit du 1er court-métrage de la future actrice et réalisatrice Sophie Fillières.

Parce que ce film sans parole fait la part belle aux musiques envoutantes du compositeur estonien Arvo Pärt.

Parce qu'à hauteur d'enfant, Agnès Patron parle d'abord aux adultes dans ce court-métrage mis en musique par Pierre Oberkampf.

Parce qu'après son passage au Festival de Sundance, le film de Sofia Alaoui a fini par remporter le César du meilleur court métrage de fiction en 2021.

Parce que Thomas Salvador est réalisateur et acteur, mais aussi prestidigitateur, alpiniste, danseur et acrobate.

Parce qu'il faut savoir que l'acteur Estéban n'est autre que le fils du réalisateur Philippe Clair, roi de la comédie nanarde ("Le Führer en folie", "Si t'as besoin de rien... fais-moi signe" et autres pépites).

Parce que Jacques Rozier nous entraine sur les chemins de l'école buissonnière et des rivières varoises, dans un rythme empreint de fraîcheur et de liberté.

Parce que la réalisatrice, malgré dix ans passés à Paris, a tenu à revenir dans la Provence qui l’a vu grandir pour y inscrire cette histoire d’amour interdite, et aussi pour rendre hommage au pays, à sa culture et à ses habitants.

Sous-genre cher au cinéma belge, le mockumentaire trouve avec Spit’n Split une nouvelle expression. En suivant pendant deux ans la tournée un peu minable d’un groupe de rock, le réalisateur Jérôme Vandewattyne subvertit tous les clichés attendus.

Parce que les films de Bigelow ont toujours suivi la courbe des combats dans la société américaine.

Parce que Jónas Trueba joue merveilleusement bien de sa caméra à la lisière du documentaire et de la fiction.

Parce que ce court métrage montre le « Hellfest », festival spécialisé dans le hard rock, de façon originale. Apocalypse de Benoît Méry le fait découvrir sur scène et dans les coulisses plongeant le spectateur dans un maelström d’images et de sons.

Parce que ce titre imprononçable correspond au nom latin du Manchot Empereur, qui est justement le sujet du film.