Réalisateur : Jay Roach.
Casting : Elizabeth Hurley, Mike Myers, Charles Napier, Fabiana Udenio, Michael York, Mimi Rogers, Mindy Sterling, Paul Dillon, Robert Wagner. Seth Green
Synopsis : Londres, 1967. Austin Powers est le prince des agents secrets du Royaume Uni. Son ennemi juré, l'infâme Docteur Denfer pense avoir trouvé la solution pour échapper enfin à ce justicier implacable : se faire congeler aujourd'hui pour mieux se faire décongeler dans le futur et asseoir définitivement son empire du Mal. Mais Powers a plus d'un tour dans son sac : lui aussi va être cryogénisé...De nos jours, les deux adversaires reviennent à la vie pour le meilleur et pour le rire !
Scénario : Mike Myers.
Musique : George S Clinton.
Pays : Allemagne | Etats-Unis
Tags : Comédie, Policier / Suspense.
Il ne vous aura pas échappé que Austin Powers recycle avec bonheur un certain nombre de grands classiques du cinéma. Les deux références auxquelles on pense d’abord sont évidemment le Docteur Folamour de Stanley Kubrick et les James Bond des années 60. De Folamour, c’est ce personnage de savant fou, prêt à tout pour dominer le monde quitte à le faire imploser ! Myke Myers comme Peter Sellers d’ailleurs interprète les deux rôles principaux du film : celui du gentil et celui du méchant. Sa performance hallucinante en Docteur Denfer peut aussi se voir comme un hommage revendique à la série des Fantômas dans lesquels Jean Marais incarnait à la fois le héros journaliste et le terrible criminel masqué…
Pour 007, les passerelles sont encore plus criantes : Denfer est le quasi double de Ernst Stavro Blofeld, chef redouté et redoutable de l’organisation Spectre. Ennemi juré de Bond, il apparait de manière récurrente dans la saga tirée de l’œuvre de Ian Fleming, notamment dans les immenses classiques du genre que sont Opération tonnerre, On ne vit que deux fois ou Au service secret de sa majesté. Mais Jay Roach, le réalisateur de Austin Powers ne s’est pas arrêté là : son film fait aussi de l’œil à d’autres univers liés à l’espionnage comme la série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir avec les personnages de Mrs et miss Kensington, cousines pas si éloignées que cela d’Emma Peel...
Pour Mike Myers, c’est surtout l’occasion d’étaler sur pellicule l’étendue de son registre comique. Ce comédien canadien-britannique, révélé par l’émission « Saturday Night Live » aux Etats Unis avait frappé fort au box-office dès le début des années 90 grâce au succès de Wayne’s world 1 et 2, où il reprenait un de ses personnages du petit écran, un animateur de télé fan de rock. Mais Austin Powers a fait de lui une star comique incontestée outre-Atlantique, malgré le mauvais goût revendiqué des n°2 et 3, respectivement et gracieusement intitulés L’espion qui m’a tirée et Goldmember…
Quatre ans après le deuxième opus de Wayne's World où il avait popularisé son personnage créé pour l'émission de télévision Saturday Night Live au même titre qu'un "indien zarbi à moitié à poil" et une interprétation mémorable de Bohemian Rhapsody, Mike Myers revient ...
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Lire la suiteActeur mais aussi scénariste, Mike Myers écrit cette farce délirante et parfois indigeste, hommage très "groovy" à l'esprit "Carnaby Street" du Swinging London des sixties et des séries TV de l'époque (Elizabeth Hurley étant quasiment un clone d'Emma Peel dans Chapeau melon ...
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