Beaucoup d’érotomanes distingués s’accordent à le dire :
French Beauty est l’un des meilleurs pornos gaulois réalisés en ce début de millénaire. Derrière la caméra, John B Root, stakhanoviste de la pénétration romantique, qui réalise ici une variation hard de Théorème, classique du cinéma italien des années 69 signé Pasolini. Une magnifique inconnue sortie de nulle part tape donc l’incruste dans une famille très bourgeoise en y amenant sexe, volupté et perversité. Le fils est dépucelé, la fille perd sa virginité, la mère - jusqu’ici frigide et lesbienne - devient accroc au sexe et le père traverse sa crise de la quarantaine en baisant des jeunes filles à tout va.
Tout comme Pasolini, B Root s’amuse donc à briser le carcan des règles familiales et de la bienséance. Son but, comme dans ses autres films d’ailleurs, est de prouver qu’il n’y a rien de plus important au monde que de s’épanouir dans l’amour physique total. Et comme B Root n’est pas un gougnafier, il filme ces ébats salaces en mixant la poésie exacerbée à la perversité des sens. B Root est donc très fidèle à ce qu’il écrivait en quatrième de couv’ de son autobiographie
Porno Blues : « Il y en a qui font du porno pour baiser les filles à l’œil. Il y en a qui font du porno pour avoir du pouvoir sur les femmes. Il y en a qui font du porno parce qu’ils sont trop bêtes pour faire autre chose.
Moi je fais du porno, parce que je crois que c’est de l’art ».
La preuve avec
French Beauty
Dans le même genre vous pouvez trouver XYZ ou encore THEOREME .