GREASE

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« I've got chills / They're multiplying / And I'm loooooooosing control ! » « You’re the One That I Want », mythique chanson de cinéma, est peut-être plus connue que le film qui l’a rendue célèbre. Et vous, êtes-vous bien sûrs d’avoir déjà vu Grease ?

Vous connaissez l’air et peut-être l’extrait qui l’illustre, mais le film de Randal Kleiser vaut tout autant le détour. Plongeon dans l’Amérique des 50’s, Grease suit une jeune australienne en vacances aux États-Unis qui tombe raide dingue de Danny Zuko, un petit loubard au blouson noir. 

Elle, c’est Olivia Newton-John ; lui, c’est John Travolta. Leurs déhanchés sont devenus légendaires. Film de gangs, love story, Grease, sorti en 1978 a mis du boogie woogie et du rockabilly au cinéma et plus de quarante ans après, on connaît encore tout ça par cœur.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'AMOUR EN QUATRIÈME VITESSE (Parce qu'avant John Travolta il y avait Elvis Prestley. La star du rock gominée interprète ici un pilote de course qui tombe amoureux de la belle Ann-Margret.) ou encore LES RUES DE FEU (Ce film d'action en forme de western moderne (avec des blousons noirs à la place des Indiens) donne une vision fantasmée des années 50, à base de groupes de rock et de gangs à motos.).

Grease, adaptation d’une pièce musicale écrite en 1971, a connu un énorme succès à sa sortie. Roi du box-office américain en 1978, il a récolté près de 400.000 millions de dollars de recettes dans le monde et en France, 5,7 millions d’entrées ! 28 millions d’exemplaires de la bande originale plus tard, et la légende de Grease de largement dépasser le simple cadre du cinéma ! La mode, la musique ne s’en sont pas remis ! Cinq nominations aux Golden Globes couronneront le succès commercial : Meilleur film de comédie ou musical, Meilleur acteur pour John Travolta, Meilleure actrice pour Olivia Newton-John, Meilleures chansons originales pour « Grease » composée par Barry Gibb et pour « You’re the One That I Want » de John Farrar. Reparti bredouille, le film se venge aux très populaires People’s Choice Awards où il remporte le titre de Meilleur long-métrage. Consécration franco-française : « You’re the One That I Want » a été parodiée en 1979 par Sim et Patrick Topaloff en « Où est ma chemise grise », single vendu à 574000 exemplaires. 

Le contrat d’Olivia Newton-John stipulait que l’actrice devait assurer au moins un solo dans le film final. Peinant à répondre à la contrainte, l’équipe a finalement tourné la séquence de « Hopelessly Devoted to you » après le tournage. La chanson en elle-même avait été composée par John Farrar pendant les prises de vues, mais son utilisation a été longuement débattue par les producteurs et le metteur en scène car elle ne convenait nulle part dans le récit. C’est pourquoi des reshoots ont été organisés après le tournage pour la mettre en valeur. 

En 1982, une suite de Grease a été produite : Grease 2 était interprété par Maxwell Caulfield et Michelle Pfeiffer, alors peu connue – elle explosera l’année suivante avec Scarface. Grease 2 a été un cuisant échec, avec 15 millions de dollars de recettes – à peine de quoi rembourser le budget du film de 12 millions. Le film a été réalisé par Patricia Birch, la chorégraphe du premier volet, et c’est son unique long-métrage de fiction à ce jour.

Grease c'est le genre de films qu'on adore détester: débile, kitsch, et une histoire foireuse... et pourtant on peut pas s'empêcher de le regarder (oui vous savez "on est tombé dessus comme ça, par pur hasard"!). Les personnages sont clichés mais bien choisis, les dialogues ...

[SanFelice révise ses classiques, opus 23 : http://www.senscritique.com/liste/San_Felice_revise_ses_classiques/504379 ] Il y a un fort parfum nostalgique dans Grease. Une nostalgie toute personnelle pour commencer : Grease, je le regardais en boucle lors de ma lointaine adolescence, ...

Et oui, il m'aura fallu 22 ans pour voir l'une des comédies musicales les plus connues. Ce qui est d'un coté fort dommage, le voir avant Cry Baby m'aurait peut être fait comprendre tout de suite quelques subtilités parodiques de ce dernier. Toujours est-il, qu'à cause de toutes ...