
Criminel d’entre les criminels, Pablo Escobar continue de fasciner autant mort que vivant. Baron de la drogue dans les années 80, il a eu les polices du monde entier aux trousses, tout en menant chez lui en Colombie une vie d’homme "normal" affectueux avec ses proches et engagé dans la vie politique jusqu’à même devenir député dans son pays.
Ces dernières années, tout le monde, d’Oliver Stone à Steven Soderbergh a rêvé de signer le biopic définitif sur ce trafiquant qui échappait à toutes les étiquettes et toutes les normes. Mais le seul à être parvenu à travailler sur la légende est un acteur italien passé à a réalisation, Andrea Di Stefano. Pour autant, impressionné par l’ampleur du personnage, ce n’est pas une biographie filmée qu’il nous offre ici, mais un portrait par la bande du truand colombien.
Benicio del Toro campe un colossal Escobar, mais aussi central qu’il soit, il n’est pas le personnage principal de ce film. C’est Josh Hutcherson. Révélé par la série des Hunger Games, il joue ici un étudiant canadien qui en vacances en Colombie tombe amoureux de la nièce du trafiquant dont au départ il ne sait rien. L’ambivalence de ses sentiments vis-à-vis de ce monstre devient ainsi très rapidement la nôtre, donnant son cachet au film…
Réalisé par
Avec
L'histoire d'un jeune Ecossais qui en mission en Ouganda, devient par hasard le médecin personnel du dictateur Amin Dada.
Andrea Di Stefano
Ce film nous entrainait déjà dans l'intimité d'un "ennemi public".
