ROAD HOUSE

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A l’époque de sa sortie, Road House avait été conçu comme un film d’action à l’ancienne, typiquement destiné à un public avide de bagarres et de tout ce qui pouvait définir la masculinité : voitures, rock’n roll, filles. En fait, le film s’est révélé tellement exagéré qu’avec du recul, il a été apprécié comme une sorte de caricature dont l’intérêt vient précisément de son outrance.   

Patrick Swayze, qui sortait du succès colossal de Dirty dancing, joue un videur diplômé en philosophie, réputé pour son calme et sa capacité à gérer les conflits.  Embauché dans un rade du Missouri, il découvre une ville aux mains d’un notable corrompu et dictatorial. 

Il fera aussi la rencontre d’une chirurgienne qui tombe amoureuse de lui instantanément en recousant une de ses blessures, séduite par sa sagesse. Produit par Joel Silver, le monsieur plus de la testostérone, le film a connu un flop à sa sortie, mais a été redécouvert avec le temps pour ses qualités comiques. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES RUES DE FEU (Parce que c'est un western moderne, plein de rock'n roll et de fureur, où les Indiens sont remplacés par un gang de bikers tout aussi dangereux.) ou encore THE CLUB (2008) (Dans un registre plus réaliste, "The Club" nous raconte comment un boxeur amateur est engagé comme videur de boite de nuit, et découvre le monde du crime et de la violence.).

Il est clair qu’avec son héros solitaire venu d’ailleurs dans une petite ville où il est appelé à affronter celui qui y fait régner la terreur, Road House a tous les ingrédients d’un western déguisé. Le scénariste a enfoncé le clou en donnant à ses personnages des prénoms évocateurs des légendes de l’ouest: (Pat) Garrett, Doc (Holliday), (John) Wesley (Hardin), ou encore (Emmett) Dalton. La plupart des acteurs ont réalisé leurs propres cascades, sous la direction de l’entraîneur Benny Urquidez, titulaire de neuf ceintures noires dans différentes disciplines d’arts martiaux. 

Patrick Swayze et Marshall Teague, qui joue son ennemi Jimmy, ne s’entendaient pas au début, mais à force de s’affronter, ils se sont trouvé un intérêt commun dans le fait de ne pas se faire doubler. Ils sont devenus des amis proches après le tournage. Mais ils ont quand même payé le prix de leur intérêt pour le réalisme. A la suite de leur principal affrontement (qui a demandé 5 jours de tournage et 71 prises), Swayze était couvert d’ecchymoses, avait deux côtes fracturées et une blessure au genou. Il avait déjà souffert du même problème au genou sur Dirty dancing, mais après le tournage de Road House, son état l’a obligé de refuser de jouer dans Tango et Cash (1989) et Predator 2 (1990). Bien lui en a pris : les deux films ont été des flops, et lorsque sa blessure a été jugée suffisamment guérie, il a accepté  de tourner dans Ghost (1990), qui s’est révélé un énorme succès. 

La scène où le camion monstrueux roule à travers la concession Ford a été tournée en une prise et a couté un demi million de dollars. Road house a été nommé dans cinq catégories de Raspberry awards, les prix décernés aux pires films de l’année, mais n’en a remporté aucun. Alors que le réalisateur Rowdy Herrington est fier d’avoir contribué avec son film à modifier la façon dont le métier de videur est perçu, Road House a également touché un autre segment de public, composé d’amateurs de second degré qui s’amusent de ses exagérations.

Pourquoi ai-je mis 9 à ce film ?! Tout simplement parce que c'est un très bon nanar. Tout y est. Patrick Swayze qui joue un videu de boîte nuit (qui est un peu une star dans son job hein) titulaire d'un master de philosophie, le bar/tripot miteux où les mecs font payer d'autres ...

Un western rock 'n' roll sans trop de prétention, mais qui est assez efficace. Avec une histoire classique, Patrick Swayze y joue un videur de boite, expert en art martiaux et philosophe, qui est le meilleur dans son domaine. Il va être recruté pour aider à redresser un établissement, ...

Tu t'inquiètes pour rien, mais y a trois règles tout simples à savoir : Un. Ne jamais sous-estimer son adversaire, prévoyez l'imprévisible ! Deux. On se cogne dehors, ne vous battez jamais à l'intérieur du bar, sauf bien sûr en cas de force majeure. Et trois. Soyez cool ...