ZARDOZ

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En 1972, John Boorman a remporté un énorme succès avec Délivrance. Il a carte blanche pour signer son film suivant et envisage un temps de porter à l’écran Le seigneur des anneaux de Tolkien puis finit par y renoncer parce qu’il ne parvient pas à condenser la trilogie de livres en un seul long métrage. United Artists décide alors de renoncer à ce projet trop coûteux. Boorman se consacre alors à la fable de science-fiction Zardoz qui ne dépassera pas un budget d’un million de dollar.

Le réalisateur dût cependant se battre pour monter le projet car, d’après ses propres dires, personne ne comprenait rien à son scénario. David Begelman, l’agent de John Boorman, finit par appâter la 20 th Century Fox en proposant à la firme de travailler avec le réalisateur. Le décideur devait se rendre à Londres pour découvrir le script et n’avait que deux heures pour prendre donner sa réponse. D’après John Boorman, Begelman y alla au culot et ne lui laissa pas le temps de voir venir et le fit signer alors qu’il était évident qu’il ne savait pas trop quoi en penser.

A l’origine, le rôle principal devait être tenu par Burt Reynolds qui venait de terminer Délirance avec le réalisateur. Reynolds dut renoncer pour cause de hernie et Sean Connery l’a remplacé au pied levé. D’après John Boorman, l’acteur avait alors du mal à trouver du travail parce qu’il venait de renoncer au rôle de James Bond après Les diamants sont éternels. L’acteur fut immédiatement emballé par l’originalité du projet qu’il aurait accepté de tourner pour la modique somme de deux cents mille dollars

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 2001 L'ODYSÉE DE L'ESPACE (Parce qu'il s'agit d'un poème filmé visionnaire.) ou encore LA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS (Parce qu'il s'agit aussi d'une fable futuriste.).

Le monologue au début de Zardoz a été ajouté à la demande de la production qui avait peur que le public ne comprenne pas le film. John Boorman fit aussi enregistrer des présentations radio par Rod Serling, présentateur et créateur de la série La quatrième dimension. Cela n’empêcha pas Zardoz de connaître un accueil pour le moins mitigé. Le film a même fait partie du classements des cent films les plus joyeusement ratés de l’histoire du cinéma, répertoriés par John Wilson, inventeur des Razzie Awards récompensant les plus mauvais longs métrages chaque année.

Les extérieurs du film ont été tournés en Irlande non loin de la maison du réalisateur qui a également utilisé la cantine du studio comme décor. Les enfants du réalisateur, Daisy, Telsche et Katrine, apparaissent brièvement dans une scène de flash-back. Le réalisateur s’offre lui-aussi une séquence où on l’entrevoit en esclave et où il se fait abattre par Sean Connery. L’acteur a utilisé sa propre voiture sur le tournage pour des raisons d’économie. Il a accepté de se montrer travesti lors qu’une scène de mariage mais c’est senti fort gêné au moment de la tourner. Quant à sa partenaire, Charlotte Rampling, elle aurait été déçue que leur scène d’amour ne dure pas plus longtemps.

La séquence du film où Charlotte Rampling et Sean Connery se transforment en squelettes a dû être tournée trois fois. Pour la première prise, la pellicule a été endommagée. Pour la seconde, elle a été exposée par mégarde par un assistant et il a donc fallu que les acteurs s'y plient une troisième fois avant de parvenir à la mettre en boîte. Sean Connery était très fier de montrer son revolver semi-automatique de la marque Webley-Fosbery. C’était une véritable victoire pour John Boorman qui dut batailler pour obtenir les armes du film. Le gouvernement irlandais n’était pas enthousiaste à l’idée d’importer des calibres en pleine période de guerre civile.

Sean Connery et son slip rouge, Sean et ses cartouchières-bretelles assorties, pour une très belle barboteuse, Sean et son catogan tartare, ses moustaches triomphantes, son torse velu, son string et ses cuissardes – Ecce homo, On a compris – avec la redécouverte ...

Senscritique m’a fait découvrir des perles et vivre de nombreuses expériences. J’ai compris que mes lacunes étaient énormes. Zardoz en faisait partie. Fan de SF, de Connery, de Boorman, je ne connaissais même pas cette œuvre. Fichtre, que c’est vieux ! Foutre, quel ...

Cela faisait quelques années que j'avais ce film dans mes dossiers. Je l'avais maintes fois double-cliqué par curiosité, me demandant ce que pouvait être cet étrange objet cinématographique sur lequel j'étais tombé un soir par hasard, sans jamais l'avoir visionné de bout ...