Au sein du cinéma fantastique, le gore représente un genre d'abord bien à part mais aussi relativement récent, puisque c’est véritablement l'américain Herschell Gordon Lewis qui n'hésite plus en 1963 dans Blood Feast, à montrer sur l'écran – et en couleurs ! – du sang en gros volume, des organes épars et des corps démembrés. Pour cette édition spéciale du Bistro, les réalisateurs Alexandre Bustillo et Julien Maury ont bien voulu venir commenter avec enthousiasme et érudition, la sélection « More Gore » que Mélanie Boissoneau et Christophe Lemaire leur ont soumise.