LES VIEUX FOURNEAUX 2 : BONS POUR L'ASILE

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Quatre ans après Les Vieux Fourneaux, Pierrot, Mimile et Antoine, les trois amis d’enfance, sont de retour dans de nouvelles aventures Les Vieux Fourneaux, toujours sur fond de chamailleries, de vannes bien senties et d’un lien indéfectible.

Bernard Le Coq reprend le rôle d’Antoine, laissé vacant par Roland Giraud mais l’alchimie entre avec Pierre Richard et Eddy Mitchell continue de faire le sel de cette comédie familiale qui, cette fois, s’empare du sujet social des réfugiés étrangers sur notre sol. 

En effet, Pierrot, très engagé en faveur de l’accueil des demandeurs d’asile, accompagne les migrants dont il s’occupe sur Paris jusque dans le sud-ouest de la France, chez Antoine, qui héberge déjà Mimile. Une grande famille dysfonctionnelle se constitue faisant la peau aux clichés les plus tenaces.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver A BRAS OUVERTS (Les deux films traitent, sur un mode plutôt léger, l'accueil des réfugiés en France.) ou encore BOULE et BILL (Tout comme BOULE et BILL, LES VIEUX FOURNEAUX est une saga française tirée d'une bande dessinée.).

Parce que l’expérience du tournage des Vieux Fourneaux a été bonne pour toute l’équipe, le retour de Christophe Duthuron derrière la caméra pour Bons pour l’asile s’est à peine posée : « Le premier film était un bon souvenir pour tout le monde, et quand il s’est agi de tourner un deuxième volet, les producteurs sont venus me le proposer. Ça a pris un peu de temps parce que nous tenions absolument, les comédiens et moi, à travailler de nouveau sur un scénario de l’auteur de la BD, Wilfrid Lupano, qui a une actualité chargée ». Car oui, souvenez-vous, Les Vieux Fourneaux est une adaptation d’une bande dessinée du même nom, scénarisée par Wilfrid Lupano et dessinée par Paul Cauuet, dans un style francobelge. La série est publiée chez Dargaud depuis 2014. 

Roland Giraud, qui jouait Antoine dans le premier volet, a « dû, à regret, déclarer forfait pour raison de santé », explique le réalisateur. Il a donc été remplacé par Bernand Le Coq, « accueilli à bras ouverts » assure Christophe Duthuron : "Il n’a jamais été question de faire oublier Roland, ou de le copier. Il s’est agi de se rapprocher de l’Antoine de la BD, d’en livrer sa propre interprétation, comme un jazzman qui donne sa version personnelle d’un standard, se l’approprie, l’interprète. Je l’y trouve formidable." Et l’acteur de renchérir : « Ce film, qui a été pour moi comme une parenthèse enchantée, m’a fait un bien fou. J’espère qu’il aura le même effet sur les spectateurs. Quoiqu’il en soit, il me laissera un grand souvenir. »

Au box-office, Bons pour l’asile a eu moins de chance que son prédécesseur. Les Vieux Fourneaux, véritable succès, avait réuni 940000 spectateurs sur 457 copies. Un très beau score que sa suite n’a pas pu malheureusement égaler. Le premier opus était sorti en 2018 avant la crise du Covid qui a fait beaucoup de mal aux entrées en salles. Le second volet atteint péniblement les 270206 entrées sur plus de copies (548 plus exactement).

J’ai découvert Les Vieux Fourneaux en lisant les différents opus de la série scénarisés par Wilifrid Lupano et dessinés par Paul Cauuet. Je suis immédiatement tombé sous le charme des personnages qui font vivre ces histoires aussi drôles que touchantes. C’est avec ...

Pas facile d'être à la hauteur de la BD que je tiens pour un chef d’œuvre d'humour à la française, à la hauteur d'un Astérix : de la mauvaise foi, des grincheux au grand cœur, des saillies drôlatiques, comme dans Ridicule, des jeux de mots laids, de l'impertinence, ...

Un cinéphile vous dirait que ce n'est pas "un grand film" mais c'est une bonne comédie qui porte un message fort avec des situations et comportements totalement réalistes pour qui vit à la campagne. Le tout est bien équilibré, le burlesque ne bascule jamais ...