ALMA VIVA

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« Alma viva », âme vivante en traduction littérale du portugais, est un film signé de Cristèle Alves Meira, cinéaste lusitanienne, comme son nom l’indique. Le film est millésimé 2023 et il est inspiré d’une puissante histoire autobiographique. 

Une grand-mère, la petite fille et un village lourd de ses traditions mais aussi de ses légendes.  Il y est question du pouvoir des morts, de la malédiction, et des rumeurs de sorcellerie. 

Le film a été présenté au festival de Cannes 2022, dans la sélection « La Semaine de la critique » et représente le Portugal aux oscars. C’est le premier long métrage d’une artiste quadragénaire qui a, déjà, un long passé de mise en scène, au théâtre, et qui a tâté du documentaire. Que l’âme vive, donc ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PERSEPOLIS DE MARJANE SATRAPI ET VINCENT PARRONNAUD (2007) (Les péripéties d'une époque troublée dans la vie d'une petite fille iranienne. Très liée à sa grand-mère elle assiste à la révolution islamique et la mise en coupe réglée des opposants et l'invisibilisation des femmes.) ou encore MARY ET LA FLEUR DE LA SORCIÈRE DE HIROMASA YONEBAYASHI (2017) (Une petite fille dans l'univers magique d'une femme âgée, et la découverte d'une fleur qui permet de réaliser ses voeux. Un joli film d'animation japonais réalisé par une ancien du studio Ghibli).

Bien sûr c’est un film de famille et plus encore un film de mémoire. La grand-mère qu’on tarde à enterrer, les querelles des héritiers, les rancœurs nées du deuil, tout cela Cristèle Alves Meira l’a vécu au moment du décès d’une aïeule bien-aimée. Et c’est l’injustice ressentie par la petite fille qu’elle était qui lui a donné le fil conducteur de son récit. 

Le film a été tourné dans le nord-est du Portugal, là d’où vient sa famille. La cinéaste née en France a la double nationalité et est restée très proche de ses racines. Le film est majoritairement interprété par des acteurs amateurs, issus de la région où se déroule l’action. Et si la part autobiographique est belle et bien présente, elle est encore renforcée par la présence dans le rôle de l’enfant par la propre fille de la réalisatrice.  

Ce retour aux sources avait été déjà entamé lors de deux courts métrages qu’elle avait tourné sur place dans la région du Trás-os-Montes, Sol branco (2014) et Campo de Víboras (2016) qui furent un peu la matrice de « Alma Viva ». La modernité n’a pas tué la tradition et la réalisatrice raconte qu’on « pratique encore la sorcellerie dans les montagnes du nord-est du Portugal ». On est loin bien sûr du « Blair witch project ».  

Alma Viva est un court-métrage de la réalisatrice portugaise Cristèle Alves Meira qui suit les vies interconnectées de plusieurs habitants d'un immeuble délabré à Lisbonne. Le film aborde des thèmes tels que la solitude, la vieillesse et la communauté, et le fait avec ...

« Ce sont mes amis, ils ont vécu avec moi une part de ce récit ». Ce sont ces mots qui ont été choisis pour présenter les protagonistes de Alma Viva, qui suit le parcours de Salomé (Lua Michel), une jeune française de 9 ans qui rend visite à sa famille au Portugal. ...

Le deuil, la sorcelerie, les querelles familiales et l'adultère sont tous des thèmes abordés de près ou de loin par ce film qui prend comme perspective le point de vue d'une petite fille qui confronte la mort de sa grand mère. Un film léger. Agréable. Un film sur ...