C'EST MAGNIFIQUE !

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« L’important ce n’est pas d’où on vient, c’est ce qu’on devient », telle est la philosophie que Clovis Cornillac illustre à travers C’est magnifique !, Dans ce de conte contemporain, le réalisateur interprète également le rôle principal, Pierre, un quadragénaire candide qui va découvrir un monde où la réalité n’est pas toujours rose.

Pierre a grandi à la montagne où il a cultivé avec amour ses fleurs et veillé à ce que son miel soit parfaitement pur. A la mort soudaine de ses parents il apprend qu’il a été adopté et se rend à Lyon à la recherche de ses origines. Une quête difficile quand on n’a pas le moindre document ni même état-civil !

C’est magnifique !  invite à rejoindre un monde aux couleurs saturées et à observer la société contemporaine à travers le regard bienveillant de son héros, fan du Petit Prince de Saint-Exupéry comme des chansons de Dario Moreno. Avec cette plongée dans l’imaginaire, Clovis Cornillac entend « piéger » le spectateur par le plaisir » pour l’amener à réfléchir sur la question de l’identité, du rapport aux autres.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver FORREST GUMP (Un personnage bienveillant et naïf découvre le monde) ou encore L'AVENTURE DES MARGUERITE (Alice Pol et Clovis Cornillac y partagent également l'affiche).

Clovis Cornillac revendique la forme du conte pour la dimension poétique qu’elle autorise. Et cette poésie se nourrit du cinéma lui-même. Le traitement des couleurs dans certaines séquences évoque l’éclat du Technicolor. La décoloration, l’effacement progressif du personnage n’est pas sans lien avec l’histoire du septième art, comme le souligne le réalisateur. C’est en quelque sorte l’histoire de la photographie à l’envers : Pierre devient sépia, puis noir et blanc. Le metteur en scène confie d’ailleurs combien il est inspiré par « le grand cinéma – les plans d’un Billy Wilder ou d’un John Ford qui ont du souffle. Il y a une forme chez eux qui est de l’ordre du grand cinéma de divertissement. »

Lyonnais de naissance, Clovis Cornillac a tenu à situer C’est magnifique ! à Lyon. « L’architecture de Lyon ressemble à la mentalité des Lyonnais, déclare-t-il, c’est une ville de secrets. En fait, on peut rentrer dans un immeuble et sortir dans un autre quartier. » Amoureux de la ville des frères Lumière, le metteur en scène souhaitait idéaliser la cité, ne pas en donner une image réaliste. « J’ai voulu retrouver un regard d’enfance sur cette ville », déclare-t-il. Passant d’une placette pittoresque du Vieux Lyon aux bâtiments modernes du quartier de La Confluence, son personnage promène sur la cité un regard émerveillé et ne voit que beauté. 

Le titre du film rend hommage à une chanson des années 1950 interprétée par Dario Moreno, que l’on entend au générique. « Depuis que je suis gamin, je suis bouleversé par Dario Moreno », confie Clovis Cornillac. Je trouve qu’il y a quelque chose de Demy dans les orchestrations de Moreno, quelque chose de joyeusement triste. Je pense que cela vient aussi de John Berry qui l’a dirigé dans Oh ! Qué Mambo : Moreno ne joue pas bien, mais il est d’une candeur absolue. C’est un film qui m’a profondément marqué et que j’adore. » Le cinéaste américain John Berry fut le compagnon de Myriam Boyer, la maman de Clovis Cornillac à la ville et l’interprète de Félicie Fontaine dans C’est magnifique !.

«Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu redeviendras poussière»?Remarques diverses en bouquet de fleurs sans arrangement mais avec mini spoils:je vois ce film d'acteur alors que ressort en ce moment en DVD le seul film d'un autre comédien, Alain Cuny, restauré, ...

Ceci est un conte comme le cinéma sait parfois nous le raconter quand nous savons un instant libérer notre esprit et retrouver une disponibilité et un esprit d'enfant.Y a-t-il une histoire vraie qui a inspiré les scénaristes et le réalisateur dont ils auraient entrepris ...

Monsieur Cornillac sait comter les belles histoires, il faut savoir faire juste pour embarquer le spectateur, et c'est le cas. Une touche de tendresse dans un monde de brut où les gentils n'ont pas obligatoirement une place. Ce film se pose comme on peint une toile.Il ...