FEMMES DANGEREUSES en VOD
- De
- 1958
- 101 mn
Tandis que leurs époux sont à la chasse, trois femmes discutent de la fidélité. La jeune Claudine réaffirme sa confiance absolue en son mari Federico, et les deux autres –Ornella et Tosca— assurent qu’aucun ne résiste à la tentation, lorsqu’elle se présente… Claudine accepte le pari proposé par Tosca, ancienne danseuse aux formes sculpturales : celle-ci va mettre tout en...
- Comédie
- Italie
- Tous publics
1 MIN AVANT
Depuis son premier film comme réalisateur en 1948, De nouveaux hommes sont nés, il s’est essayé à tous les genres, du néoréalisme à la farce en passant par le drame et la comédie de mœurs. Femmes dangereuses s’inscrit dans un cycle de trois comédies qui succèdent à des films, plus amers mais qui sont des échecs au box office : La Belle de Rome et Tu es mon fils. Comencini applique dans Mariti in Citta, Moglie pericolose (Femmes dangereuses, donc) et Le Sorprese dell’amore son savoir faire indéniable, distille une certaine mélancolie, et affiche un grand amour pour ses personnages.
L’histoire est celle de quatre couples : les maris sont amis et seules trois de leurs femmes se côtoient car l’épouse de Benny reste à la maison, entièrement dévouée à l’éducation de leur grand fils. Claudine accepte le pari lancé par Tosca qui propose de tout mettre en œuvre pour séduire son époux Federico, à qui Claudine fait une confiance aveugle, en parallèle Ornella, d’une jalousie féroce, épie et suit son propre mari… Vu d’ici et d’aujourd’hui, Femmes dangereuses a un petit côté machiste qui fait grincer les dents, mais tout le monde, les hommes comme les femmes, en prend pour son grade et les travers de chacun alimentent, non sans une certaine gravité, la machine comique. Luigi Comencini déclarait « Une chose est certaine : pour faire un film comique, il faut inventer des histoires vraiment tragiques. Le rire est une manifestation de la méchanceté humaine. »
Dans le même genre vous pouvez trouver CHAÎNES CONJUGALES (Trois femmes s’interrogent sur la fidélité de leur mari suite à la lettre envoyée par une quatrième amie, qui leur annonce qu’elle part avec l’un d’entre eux sans préciser lequel.) ou encore JOURNAL INTIME (Comme Femmes dangereuses, il comporte le même extrait du film d’Alberto Lattuada, Anna, dans lequel Silvana Mangano danse et chante sur une musique entraînante.).