INSURRECTION

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Réalisateur de Suicide Room, l’histoire d’un teenager happé par une dangereuse communauté sur le Net, le Polonais Jan Komasa réalise une grande fresque historique sur l’insurrection de Varsovie. Une histoire d’amour, de courage et de sacrifice.

Nous sommes en 1944. Les habitants de Varsovie subissent quotidiennement les humiliations et la barbarie de l’envahisseur nazi. Le 1er août, alors que les troupes russes se rapprochent, la ville entière se soulève pour gagner sa liberté : c’est l’insurrection ! Des milliers de jeunes rejoignent les rangs de la Résistance. Portés par un élan patriotique et le goût de l’aventure, ils rêvent de gloire et d’exploits. L’histoire va leur réserver un tout autre destin…

A la fois film d’amour et film de guerre pyrotechnique, Insurrection bénéficie des dernières technologies numériques. Magicien des claviers, Richard Bain, qui a travaillé sur Inception ou Casino royale ou le King Kong de Peter Jackson, s’est occupé des effets spéciaux. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver REVIENS-MOI (Pour le mélange entre guerre et romantisme.) ou encore LE PIANISTE (Le film de Roman Polanski se déroule dans le ghetto de Varsovie, devenu une zone de combat.).

Jeune réalisateur polonais, Jan Komasa a déclaré : « J’ai voulu faire découvrir l’insurrection de Varsovie au monde entier car le monde a souvent tendance à oublier… ». En août 1944, Varsovie connaît sa cinquième année d’occupation allemande et attend sa libération. L’insurrection de Varsovie va devenir la révolte organisée la plus tragique, la plus meurtrière de cette Europe sous domination nazie. En deux mois, 17 000 insurgés seront tués ainsi que plus de 200 000 civils. Les nazis raseront 90% de la ville, ne laissant qu’un tas de cendres en janvier 1945. De cette histoire tragique, Jan Komasa a réalisé deux films. Un long métrage documentaire, monté entièrement à partir de matériaux d’archives hélas colorisés. Et ce film de fiction, entre film d’amour lyrique et film de guerre.

De cette insurrection, Jan Komasa filme les événements les plus héroïques, les plus tragiques aussi. Les femmes et les enfants qui rentrent dans la lutte pour remplacer les hommes hors de combat, les insurgés qui subtilisent deux tanks aux Allemands, le pilonnage de l’aviation allemande alors que l’armée russe tarde à intervenir… Puis la destruction minutieuse, méthodique, rue par rue, de Varsovie, les exécutions des femmes et des enfants. Pour ce faire, Varsovie a été recréée digitalement par des orfèvres des images de synthèse. Des effets spéciaux qui sont également utilisés pour les combats. Les balles sont tirées au ralenti, comme dans un film des Wachowski, les explosions évoquent les meilleurs blockbusters américains.

Inurrection a été tourné à Varsovie et dans ses environs, à Lodz ou en Silésie pour les scènes d’action avec les cascadeurs et les explosions. Le film est interprété par une actrice de 18 ans venue de la télévision, Zofia Wichlacz. Elle incarne une jeune fille qui décide de tout quitter pour rejoindre les insurgés. Le tournage a duré 63 jours, le même nombre que l’insurrection elle-même. 

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