Cinq ans après
Festen, qui reste le film le plus emblématique du manifeste
Dogma, le jeune Thomas Vinterberg réalise son second long métrage en prenant l’exact contre pied du dogme. Rappelons que ce manifeste, initié par Lars Von Trier, était une charte destinée à éviter le formatage grâce à l’observation rigoureuse d’un certain nombre de règles, comme de tourner avec une caméra légère, proscrire les éclairages artificiels, et ne pas utiliser de musique sauf si elle fait partie de l’action.
Rien de tout ça avec
It’s all about love, un film de science fiction qui voit un couple en instance de divorce chercher une occasion de se réconcilier alors que se multiplient le signes annonciateurs d’une possible apocalypse.
Par sa nature, ce film exigeait un tournage en studio, avec de multiples effets. Pour le jeune Vinterberg, ça représentait une nouveauté totale, et donc une occasion de ne pas se répéter.
Grâce à sa réputation de directeur d’acteurs, il n’a eu aucun mal à rassembler une distribution assez impressionnante : Claire Danes et Joaquin Phoenix dans les rôles principaux, et la collaboration de Sean Penn. Le résultat ne ressemble à aucun autre film de science-fiction, mais c’est précisément cette singularité absolue qui en fait le principal intérêt.
Dans le même genre vous pouvez trouver MULTIPLICITY ou encore JE SUIS UNE LÉGENDE .