L'EFFRONTÉE DE BUDAPEST

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Si vous n’êtes pas fan de scénarios alambiqués, de personnages complexes et de dialogues existentiels, eh bien l’Effrontée de Budapest est fait pour vous. Porno esthétisant qui cumule les images léchées et les filles qui lèchent, cette ode aux jolies gonzesses de l’Est aligne les séquences hots à profusion : un strip-tease coquin suivi d’une saillie perverse sur un bureau, une partouze à quatre, une blonde qui fait l’amour en se pinçant les lèvres et en jouissant en stéréo et tutti quanti. Avec son ambiance poétique à base de ralentis fiévreux et de cheveux au vent, L’Effrontée de Budapest  ferait presque penser à une pub réalisée par Tony Scott ou à un vidéo clip sulfureux des années 90.  Mais ce qui fait l’intérêt de cette coquinerie vidéographiée, ce sont les girls.
Des hardeuses au tempérament de feu comme la hongroise sexy Nikki Blond qui a entre autres baladé ses 1m 52  dans les Jouisseuses et Saintes Nitouches, deux autres X signés Michael Ninn, réalisateur de l’Effrontée de Budapest. Ou encore Michelle Wild, autre hongroise née le 16 janvier 1980 sous son vrai nom de Katalin Vad et qui obtint le prix de l’actrice hard de l’année au festival porno de Bruxelles en 2003. Après avoir accouché en 2004, Michelle Wild s’est retirée du buisines du X et a trouvé le rôle récurrent d’une infirmière dans un sitcom pour la télé hongroise. Grand bien lui en fasse...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'INITIATRICE, INNOCENCE ET PERVERSION ou encore PARIS CHIC .

Né en 1951, Michael Ninn débute à la télévision comme monteur et réalisateur avant de se mettre aux pornos dés le début des années 90. Une décision qu’il a prise après avoir subi les aléas psychologiques d’un divorce assez douloureux. Repéré pour sa façon de filmer les arrière-trains féminins évoluant dans un univers très fétichiste, il est engagé par la société VCA, la plus importante boîte de films pornos aux Etats Unis. Pour eux, Michel Ninn tourne Sex, un X hors norme au budget faramineux de 300 000 dollars bourré d’effets spéciaux , de ralentis et de lumière stroboscopiques qui deviendront sa marque de fabrique. Michael Ninn, tout comme son collègue Andrew Blake, devient ainsi l’un des chefs de fil de ce qu’on appelle « le porno chic ».
Il tourne par la suite une centaine de pornos dont certains deviennent cultes comme Latex, prix du meilleur réalisateur au festival du film porno de Las Vegas en 1996 ou Cashmère, hommage X à la comédie musicale. Dans l’une de ses rares interviews (il a dû en donner une petite dizaine en quinze ans de carrière), Michael Ninn avoue qu’il s’est toujours inspiré des revues chics à la  « Vogue Magazine » pour conceptualiser le look très esthétisant de ses vidéos coquines. Après être passé de la société VCA à celle de Private, Michael Ninn finit par monter lui-même sa propre boite de production nommée « Ninn Worx » pour laquelle il continue de tourner huit à dix pornos annuels dont la série des FEM (épelez F.E.M), série de films lesbiens interprétés, bien évidemment, par les plus belles femmes du monde.