L'HOMME SANS ÂGE

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Bucarest, 1938. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique rentre chez lui sous l'orage. Il est frappé par la foudre et s'écroule. A l'hôpital où il a été transporté, brûlé sur l'intégralité du corps et du visage, son cas est jugé désespéré. Mais il se remet étonnamment vite. Les médecins sont stupéfaits. En fait, il est en train de rajeunir.  Il a gardé ses souvenirs et la conscience de ses 70 ans, mais il en fait à peine 30. La foudre y serait-elle pour quelque chose ?

Sa guérison miraculeuse et son évolution physique intéressent particulièrement des médecins nazis qui aimeraient s'assurer la collaboration de ce mutant car ils pensent pouvoir fabriquer des surhommes en les bombardant d'un million de volts. Dominic Matei doit fuir et changer d'identité. Dans sa cavale dans une Europe bouleversée par le conflit qui a éclaté, il croise Véronica, une ravissante jeune fille. Un amour réciproque va naître. Tout en poursuivant l'œuvre de sa vie, ses recherches sur les langues mortes, Dominic découvre que Véronica, à son contact, est victime de transes mediumniques où elle parle le sanskrit, l'égyptien, le sumérien et le babylonien. Dans le même temps, ces manifestations la font vieillir prématurément. Dominic Matei va devoir choisir entre ces découvertes passionnantes et la vie de celle qu'il aime. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (DAVID FINCHER - 2008) (Scott Fitzgerald avait imaginé l'histoire de ce personnage qui naissait sous les traits d'un vieillard et qui rajeunissait pour mourir 83 ans plus tard comme un nourrisson.) ou encore HORIZONS PERDUS (FRANK CAPRA - 1937) (A Shangri-La, contrée perdue dans l’Himalaya, les habitants ne vieillissent pas tant qu'ils ne franchissent pas les limites de cette vallée hors du temps.).

Le thème principal de L'homme sans âge a maintes fois fasciné les cinéastes. Citons, presque au hasard, des films comme L'étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher en 2008, l'histoire de ce garçon qui naît en 1918 avec l'apparence d'un vieillard et qui meurt 83 ans plus tard sous les traits d'un nourrisson. Citons aussi Le portrait de Dorian Gray d'Albert Lewin en 1944 où un dandy de l'ère victorienne affiche une éternelle jeunesse tandis que son portrait accuse les stigmates de ses turpitudes et de la vieillesse.

Impossible ne pas évoquer Horizons perdus de Frank Capra en 1937 qui nous parle de Shangri-La, dans l'Himalaya, où personne ne vieillit tant que l'on ne franchit pas les limites de cette vallée hors du temps. Tous ces films traitent d'une obsession vieille comme le monde : le rajeunissement et la jeunesse éternelle. Mais ce thème fait aussi partie des obsessions d'un des cinéastes les plus intéressants et originaux de son époque, j'ai nommé Monsieur Francis Ford Coppola. J'en veux pour preuve le fait qu'il était déjà attiré par les phénomènes temporels et leurs conséquences quand il tourna en 1986 Peggy Sue s'est mariée, l'histoire d'une femme qui, sur le point de divorcer, se retrouve propulsée 25 ans en arrière, époque où elle a connu son mari. Ce voyage va lui permettre de revivre son passé et d'appréhender son présent et son futur d'une manière différente.

Lorsque Coppola découvre la nouvelle de l'auteur roumain Mircea Eliade, il tombe raide dingue de cette histoire qui traite autant de la jeunesse retrouvée, de la métempsychose, que de l'amour éternel. Après les budgets pharaoniques qui ont jalonné sa filmographie, il décide (n'oublions jamais qu'il est aussi, la plupart de temps, son propre producteur) de tourner ce film pour un devis raisonnable et opte pour des prises de vues en numérique HD, nettement moins coûteux que la pellicule. Bien lui en prendra car le film n'obtiendra pas le succès commercial escompté. Il n'empêche, cet opus est particulièrement fascinant dans l'œuvre de ce cinéaste hors-normes.    

Synopsis: 1938, en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s'attelle enfin à l'oeuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage. Mais son cas attire ...

Je me flatte à penser que je suis plutôt du style tenace face aux scénarios décousus, je me laisse pas impressionner facilement par la complexité.. Mais... honnêtement, ici, j'ai rien compris au scénario. Ca va jusqu'à un certain point, et au bout d'un moment plus rien ...

Mon visionnage date déjà un peu, mais je me souviens avoir été complètement embarquée dans ce film tellement atypique. Et puis, c'est tellement inattendu, une adaptation d'un bouquin de Mircéa Eliade ! Je n'ai pas lu celui-là et cet auteur était loin d'avoir produit du ...