C'est la grande époque de l'acteur d'origine britannique Cary Grant qui a débuté sa carrière aux Etats-Unis en 1931 avec
This is the night de Frank Tuttle et s'est déjà illustré successivement dans
L'Impossible monsieur bébé et
Seuls les anges ont des ailes de Howard Hawks (1938 et 1939), ainsi que dans
Gunga Din du même George Stevens (1939).
Jugez un peu :
La Chanson du passé, tourné en 1941, est précédé dans sa filmographie de
Indiscrétions de George Cukor et suivi de
Soupçons d'Alfred Hitchcock ! Comme l'écrivait le Times Magazine admiratif d'une carrière proche du sans faute : «Pour un garçon né Archibald Leach à Bristol en Angleterre, qui s'est enfui de chez lui pour rejoindre une troupe d'acrobates, ce n'est pas mal !»
La Chanson du passé pourrait être une de ces comédies du remariage dont Hollywood a le secret, mais il s'agit plutôt ici d'une tragédie, d'un drame en flash back où chaque retour arrière est provoqué par une chanson…
Le réalisateur George Stevens, né en 1904 et mort en 1975, était un enfant de la balle, il fut chef opérateur des films de Hal Roach avec Laurel et Hardy avant de passer à la réalisation. On lui doit notamment
Alice Adams (1935) avec Katharine Hepburn,
Une place au soleil (1951) avec Elizabeth Taylor et Montgomery Clift ainsi que
Géant (1956) avec James Dean.
Dans le même genre vous pouvez trouver HIGH FIDELITY ou encore CETTE SACRÉE VÉRITÉ .