Au début des années 90,
Basic Instinct a lancé la mode du thriller sulfureux tendance SM soft.
La Dernière Preuve s’inscrit donc dans cette mouvance-là, mais le film de Randal Kleiser, résolument sous influence, relève aussi du thriller juridique façon John Grisham, comme
Le Client ou
L’Affaire Pélican. Autant de références prestigieuses devant lesquelles
La Dernière Preuve n’a pas à rougir.
Il faut dire que Randal Kleiser n’est pas un novice puisqu’il a réalisé près de 30 films ou téléfilms en une trentaine d’années. En plus, dans le lot, on retrouve quelques classiques du cinéma contemporain comme
Grease et
Le Lagon Bleu. Bref, s’il ne s’agit pas d’un réalisateur bénéficiant du statut d’auteur, c’est tout de même un artisan plus qu’honnête comme Hollywood sait les faire.
Côté casting, Mélanie Griffith tient le haut de l’affiche, face à Tom Berenger en adversaire de luxe… Certes, pas forcément de quoi déplacer les foules aujourd’hui, mais il faut garder à l’esprit que ces deux-là étaient considérés comme de véritables stars en 1998, quand le film est sorti. Et s’ils ont aujourd’hui été remplacés par d’autres dans le cœur du public, leurs films, comme
Working Girl ou
Platoon, pour ne citer que ces deux-là, sont des chefs d’œuvres intemporels qui leurs doivent tout ou presque.
Dans le même genre vous pouvez trouver BASIC INSTINCT ou encore LES ACCUSÉS .