LE MIROIR

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Dans la grande ville de Téhéran (capitale de l’Iran), la petite Mina attend sa maman à la sortie de l’école. Elle ne vient pas. Malgré son bras dans le plâtre, Mina décide de rentrer chez elle toute seule, alors qu'elle ne connaît pas son adresse.

L’enfant n’a pas l’habitude de faire le trajet sans l’aide d’un adulte. Elle demande de l’aide aux passants mais certains hommes sont indifférents à ses problèmes.

Rapidement, Mina se perd dans la ville, pleine d’habitants et de circulation. La courageuse petite fille ne renonce pas et entreprend de retrouver son chemin coûte que coûte.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE PETIT FUGITIF (Pour voir un enfant explorer seul la grande ville (ici New York et plus précisément le parc d’attractions de Coney Island). Ce mélange de documentaire et de fiction a inspiré la Nouvelle Vague.) ou encore OÙ EST LA MAISON DE MON AMI ? (Une autre histoire d'enfance, réalisée par Abbas Kiarostami. Un cinéaste iranien majeur, dont Jafar Panahi fut d'ailleurs l'assistant.).

Dès lors, le film se dédouble et, en basculant dans la réalité – Jafar Panahi et son équipe décident de continuer à suivre la petite Mina à son insu, d'autant plus qu'elle a conservé sur elle un micro – devient effectivement le reflet de la première partie, mêlant ...

Téhéran, 1997. La petite Mina attend sa maman à la sortie de l'école. Mais comme elle n'arrive pas, elle décide, malgré son bras dans le plâtre, de rentrer toute seule vers sa maison dont elle connait le chemin mais pas l'adresse. Elle se trouve ainsi confrontée au monde ...

Spoilers à foison! Le film est vraiment intéressant. La mise en abime est j'ai l'impression un thème très couru dans le ciné iranien (l'influence du grand Kiarostami j'imagine). Mais bon une simple mise en abime ça ne vaut rien. Je veux dire: le spectateur est pas non plus ...