LES INFIRMIÈRES DE LAETITIA 1

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Les Infirmieres de Laëtitia est le titre générique d’une série de vidéos produites par Nanou Vidéo et réalisées par Laëtitia à la fin des années 1990. Du porno gonzo au dispositif minimaliste : un ou deux patients par scène dont une infirmière très disponible ravive la virilité. L’hospitalisation n’amoindrit pas leurs capacités sexuelles. Les fauteuils roulants sont purement décoratifs. La blouse blanche et la coiffe remplissent leur fonction fantasmatique. Son direct, dialogues improvisés et hard ininterrompu.

Pas de scénario. Tout tient, comme ici, sur la valeur érotique des lieux – lit d’hôpital, tente de gynécologie – des accessoires – un fauteuil roulant – et sur le fétichisme de l’uniforme. Sous la tenue d’infirmière rapidement tombée : lingeries sexy peu réglementaire. La nature soumise des comédiennes en font des praticiennes dévouées.

L’amateur raffiné trouvera quelques compensations dans la vulgarité des improvisations, les bruits de circulation d’une route agrémentant un ébat en plein air, l’irruption soudaine dans le champ d’une sodomie de la main aux ongles rouges de Laëtitia, la réalisatrice, et surtout ses commentaires crus, encourageant le comédien à dilater l’orifice. Laëtitia avait déclaré dans Hot Vidéo : « Je ne pourrais pas concevoir une séquence sans sodomie. Je filme la sodomie comme un passionné de la mer filme les fonds marins. »

 
Dans le même genre vous pouvez trouver INFIRMIÈRES PRÊTES À TOUT (Réalisé en 2005 par Christian Lavil: même thématique.) ou encore INFIRMIÈRES VICIEUSES POUR ARMÉE EN DÉROUTE (Autre porno tourné en vidéo dans les années 90, mais par Michel Ricaud et Gérard Menoud.).

Laëtitia est une personnalité à part du hard hexagonal des années 1990. C’est en répondant à une petite annonce d’une revue porno éditée par Nanou qu’elle tourne quelques pornos comme hardeuse. Elle devient surtout la compagne du directeur de Nanou Vidéo, Michel Soulier et remporte un succès considérable en sillonnant la France pour filmer des couples faire l’amour. C’est du reportage gonzo dont la série Intimité violée par une femme est le meilleur exemple.

Star incontestée du pro-am, autrement dit de vidéos filmées par des professionnels mais jouées par des amateurs, Laëtitia applique en France les codes du gonzo tel qu’il fut amorcé aux Etats-Unis par John Stagliano. Camerawoman culotée et décomplexée, elle se mêle à la séquence par la voix. Au besoin, elle va jusqu’à participer aux ébats. Plus modestement ici, elle joint à la parole sa main fureteuse.

Acteurs amateurs, c’est vite dit. C’était vrai pour les premières vidéos, mais dans les séquences que vous venez de voir, datant de 1996, Laëtitia a recours à des hardeurs professionnels ou des débutants qui se destinaient au métier, comme Ian Scott, dans deux de ses premières apparitions.