LES PLAISIRS DE LA CHAIR (VERSION RESTAURÉE)

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Wakizaka, un Japonais pauvre, est secrètement amoureux de Shoko, une jeune fille de bonne famille. Pour la venger, il assassine l’homme qui l’avait violée et la faisait chanter.

Hayami, un fonctionnaire condamné à 5 ans de prison pour avoir détourné une forte somme d’argent, a été témoin du meurtre. Il propose un marché à Wakizata : il ne le dénoncera pas si celui-ci accepte de conserver son butin le temps qu’il purge sa peine. 

Le temps passe. Shoko a épousé un autre homme et Hayami est mort en prison. Wakizata décide d’utiliser l’argent pour noyer sa peine dans une recherche effrénée du plaisir. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA GRANDE BOUFFE (Parce que les héros (Noiret, Piccoli, Mastroianni, Tognazzi!) décident eux aussi de s'adonner à tous les plaisirs, jusqu'à la mort.) ou encore QUAND L’EMBRYON PART BRACONNER (Interdit aux moins de 18 ans lors de sa ressortie en France en 2007, ce film japonais mèle lui aussi satire sociale et érotisme cru.).

"Les plaisirs de la chair" ou "Plaisir" en japonais s'ouvre sur une image qui sera le leitmotiv du film, un très beau ralenti, qui initie la destinée fatale du personnage principal. Ce principe de ralenti ne sera repris qu'une seule fois, vers la fin, dans une scène tout aussi ...

plus noir, nihiliste, que subversif ou cochon. La trajectoire est un peu la même que dans le Casanova de Fellini : l’un finit avec un pantin mécanique, l’autre avec une prostituée muette, laide et décérébrée.C’est pas aussi subversif qu’on pourrait le penser (ou ...

Avec un sujet si cru — un détournement de fonds publics, de l’argent dilapidé dans des femmes —, Nagisa Ōshima délivre une forte introduction de ce qui sera l’essence même de son cinéma : le sexe, la violence, la politique. Les plaisirs de la chair est un film très ...