PERMISSION

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Le problème avec la vie de couple, c’est la vie de couple… Partant de ce principe, le réalisateur Brian Crano a imaginé une fantaisie romantico-comique que vous allez maintenant découvrir.

Le principe est simple : Anna et Will vivent ensemble depuis des années. C’est dans les bras l’un de l’autre qu’ils ont découvert l’amour et autant dire que depuis quelque temps, la passion s’est un peu émoussée. Sur les conseils avisés du frère de madame, qui pratique la chose avec son fiancé, Anna va convaincre Will qu’aller voir ailleurs peu réveiller leur libido… Et croyez-moi, en terme de réveil, ça va être sévère !

Rebecca Hall, (croisée chez Woody Allen dans « Vicky, Cristina, Barcelona », chez Ben Affleck dans « The town » ou chez Ron Howard dans « Frost-Nixon»), et Dan Stevens, (formidable prince maudit dans « La belle et la bête » version live-action en 2017), forment ce couple partant à la redécouverte de sa sexualité, quitte à y perdre le plus important...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BON A TIRER (Quand la lassitude vient perturber la vie de couple, on peut en parler à son psy ou traiter le mal à la racine : en multipliant les aventures. Mais même avec l'accord du conjoint, le jeu peut-être dangereux...) ou encore 7 ANS DE MARIAGE (Pour lutter contre la routine, on peut décider de réaliser ses fantasmes : reste à savoir s'ils sont vraiment compatibles avec ceux de l'autre...).

Si désormais votre seule idée en allant au lit à 22h12 c’est de lire quelques pages du fameux livre « La vie secrète de l’intestin » avant de vous effondrer sur l’oreiller, malgré la présence de votre partenaire sur celui d’à côté, c’est que quelque chose s’est passé, cassé, perdu en rut…pardon, en route !

« Permission » vous l’avez vu imagine comment un couple dont le moteur tourne au ralenti décide d’embrayer sur d’autres horizons pour se redécouvrir. Un principe évidemment discutable mais qui semble inspirer les producteurs puisque plusieurs films en ont déjà traité. « Vicky, Cristina, Barcelona » déjà avec Rebecca Hall mettait une bonne dose de piment dans l’affaire, « Eyes wide shut » de Stanley Lubrick…euh pardon Kubrick, imaginait Tom Cruise trompant Nicole Kidman dans des parties fines costumées et je passe évidemment sur les diverses adaptations des aventures sexuelles et/ou amoureuses de Casanova et autres « Liaisons dangereuses ». Autre variante : quand l’argent entre en jeu. Dans « Proposition indécente » en 1993, Adrian Lyne filmait le couple Demi Moore-Woody Harrelson en proie à de graves difficultés financières, tenté d’accepter le contrat de Robert Redford, milliardaire séducteur, offrant une fortune pour passer une nuit avec madame…

Et puis vous avez la variante bricolage de la chose. Je veux évidement parler de la saga « Cinquante nuances de Grey »… Les romans de la Britannique E.L James, vendus à 125 millions d’exemplaires dans le monde, ont émoustillé des légions de lectrices et lecteurs. Les films qui en ont été tirés…enfin adaptés, ont eux aussi connu un immense succès planétaire. Je vous rappelle le principe de la saga : Christian Grey, richissime homme d’affaire tombe amoureux d’Anastasia, jeune femme ingénue qu’il compte bien initier aux joies du martinet et de la corde à nœud. On peut en rire, et c’est parfois involontairement très drôle, mais « Cinquante nuances de Grey » est un vrai phénomène, qui a même  inspiré des parodies réjouissantes comme « Cinquante nuances d’Earl Grey » pour les amateurs de thé…

Alors que les valeurs sociétales traditionnelles régissant le couple sont remises en cause ce film propose l histoire de couples qui tentent de se construire dans les méandres de ce XXI e siècle . """ tristesse et cafard vous attendent à la fin de la séance """ ...

Bien que le sujet présenté au travers du pitch m'intéressait, je me disais que ce film serait bien naze. Mais la curiosité l'a emporté. Et tant mieux. Parce que j'ai pris du plaisir. Déjà, le vrai sujet n'est pas cette histoire de permission ; c'est un prétexte, comme ...

À l’heure où les ventes sur supports physiques se font de plus rares, le direct-to-DVD est une prise de risque. Le film pourrait ne pas avoir la visibilité nécessaire pour exister auprès des spectateurs qui ciblent de plus en plus leurs achats. D’autre part, le direct-to-DVD ...