POLICE CONTRE SYNDICAT DU CRIME

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Japon, 1963, dans une ville portuaire de la région d'Hiroshima.

L’inspecteur Kuno a pour meilleur ami Kenji Hirotani, le chef du gang de yakuzas de son quartier. Sous leur direction, policiers et truands entretiennent des rapports cordiaux, fréquentent les mêmes bars et draguent les mêmes hôtesses.

Le préfet de police, supérieur de Kuno, soutient le gang de Kawade, un rival de Kenji. Après un énième affrontement violent entre les hommes de Kenji et ceux de Kawade, le préfet décide de monter une équipe spéciale pour mettre fin à la corruption.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HEAT (Michael Mann partage son film entre les flics et les truands et décrit chacun avec la même attention. Il en profite pour offrir deux de leurs meilleurs rôles à De Niro et Pacino.) ou encore LES INCORRUPTIBLES (Une autre brigade de superflics qui luttent contre le crime. Entre le polar et le western, Brian de Palma inscrit Eliot Ness et ses hommes dans la légende.).

Après un Okita le pourfendeur que j’avais plutôt apprécié, je dois dire que j’ai vraiment aimé ce Police contre syndicat du crime. Kinji Fukasaku y pointe du doigt les similitudes existantes entre politiciens, policiers et yakusas ainsi que les magouilles qui les réunissent. ...

Fukasaku fut probablement l'un des cinéastes les plus critiques de la société japonaise dans les années 70 à travers une série de films mettant en lumière le développement d'un système de corruption où l'on retrouve les différentes strates de pouvoir du Japon . Ainsi ...

Dans Police contre Syndicat du crime (1975), Kinji Fukasaku s’attaque aux relations étroites qui existent entre policiers et yakuzas mais aussi entre yakuzas et hommes de pouvoir, qu’ils soient du monde politique comme économique. On y suit toute une ribambelle de personnages ...